Prix du gaz : votre facture va flamber au 1er juillet, mais de combien ?
Prix du gaz : votre facture va flamber au 1er juillet, mais de combien ?
Les tarifs des fournisseurs de gaz devraient augmenter sensiblement au 1er juillet, alourdissant considérablement la facture.
C’est la mauvaise nouvelle qui va frapper les ménages, au lendemain du premier tour de l’élection législative du 30 juin. Le prix repère du gaz, qui sert de référence aux ménages pour comparer les tarifs des fournisseurs, augmentera de 11,7% en moyenne au 1er juillet, comme l’a annoncé la Commission de régulation de l’énergie (CRE) dès cet hiver. La facture annuelle grimpera ainsi à 1 184 euros en moyenne. Selon le comparateur Selectra, le surcoût moyen sur un an s’établit à 130 euros par ménage.
Plus de la moitié de cette augmentation provient du relèvement d’une contribution : l'Accès des tiers aux réseaux de distribution (ATRD). Elle est payée par les ménages et entreprises pour que le gaz soit transporté jusqu’à chez eux, proportionnellement à leur consommation énergétique. Problème : la consommation de gaz a diminué d’environ 20% en 3 ans en France. Si bien que la participation financière des ménages et entreprises pour entretenir les 200 000 kilomètres de tuyauteries qui composent le réseau doit être sensiblement relevée.
Des économies possibles
En parallèle, le cours du gaz participe lui aussi à cette forte augmentation. «On a touché un point bas fin février sur les prix à 25 euros par mégawattheure. Le remplacement du gaz russe par le gaz américain, plus onéreux, a fait grimper ce niveau à 35 euros», expliquait récemment à Capital Nicolas Leclerc, fondateur du cabinet de conseil Omnegy.
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Si vous souhaitez adoucir la douloureuse, n'hésitez pas à mettre en concurrence les fournisseurs. Selon le comparateur du Médiateur de l'énergie, une famille utilisant un chauffage au gaz (14 mégawattheures par an) peut aisément diminuer son budget annuel de 10%. Le marché étant libéralisé, vous avez l’occasion de résilier à tout moment votre contrat, sans aucune pénalité. Selon la CRE, 4,7 millions de clients ont le choix de signer un contrat chez un fournisseur alternatif (c’est à dire autre qu’Engie ou des fournisseurs locaux) au 31 mars 2024, soit 44% des ménages.