Thomas Ramos lors de la célébration du doublé à Toulouse : « Une ville qui vit rugby »

Thomas Ramos a inscrit 20 points, dont deux essais, face à l'UBB en finale du Top 14. (A. Martin/L'Équipe)

L'arrière toulousain Thomas Ramos était fier et ému de l'accueil du public rouge et noir dans la Ville Rose ce samedi pour fêter le doublé Top 14-Coupe des champions réussi par le Stade pour la troisième fois de son histoire (1996, 2021, 2024).

Thomas Ramos (arrière du Stade Toulousain, champion de France et vainqueur de la Coupe des champions) : « Gagner un titre, ç'a une saveur particulière, mais faire le doublé, ça l'est encore plus. C'est double joie, double satisfaction, double bonheur. Il y a un mois, on était venu pour la Coupe d'Europe. Ce n'était pas prévu. Mais on s'était dit que c'était dommage si on n'arrivait pas à gagner le Top 14, de ne pas venir.

On est très heureux de revenir ce (samedi) soir, de montrer les deux trophées au Capitole. C'est rare. Il faut en profiter, savourer. On a un public à fond derrière nous, une ville qui mange rugby, qui parle rugby, qui vit rugby. On se doit, par respect pour nos supporters, d'être présent pour eux, et les remercier tout simplement.

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Nul doute que l'année prochaine, les équipes reviendront avec beaucoup d'ambition pour pouvoir nous enlever nos deux titres. Ce sera à nous de continuer à travailler comme on le fait si bien pour les défendre au mieux. On est content d'être en vacances parce que, mine de rien, ça fait une année très longue. On sait qu'on peut relâcher, s'asseoir sur une chaise et profiter de l'instant. »

Thibaud Flament (deuxième-ligne du Stade Toulousain) : « On est bien habitué ici mais il faut savoir savourer à chaque fois les moments qu'on vit ici. C'est toujours des moments spéciaux et c'est un plaisir de venir ici. C'est génial de pouvoir partager ça avec tous les supporters.

Chaque année, les choses sont remises à plat. Ça fait quelques saisons que ça se passe bien pour nous. Mais on sait que pendant qu'on bosse, il y a d'autres équipes qui s'inspirent, qui progressent, qui travaillent dur et qui essaient de monter sur le devant de la scène. Il faut toujours être prêt pour répondre à ça.

C'est exceptionnel. Au final, au début de la saison, il y a presque tous les arguments pour se dire que si on ne fait rien à la fin, c'est compréhensible. On a des blessés, une Coupe du monde avec plein de joueurs qui ne sont pas disponibles pendant un moment, et on finit l'année avec deux titres. Ça montre le super caractère, le bon état d'esprit, le travail du staff et de tous les joueurs. C'est une super récompense.

On avait déjà bien lâché la pression après la Coupe d'Europe. On a bien profité. Mais c'est vrai qu'on avait à coeur de terminer la saison sur une note positive et de ne pas se gâcher la fin de saison avec une défaite. On n'a pas beaucoup dormi. On a fêté ça avec tous les mecs, les salariés du club, les partenaires. On va profiter quelques jours avant de partir en vacances. »

Ange Capuozzo (arrière du Stade Toulousain) : « Pour le groupe, pour le club, c'est un moment unique. Avoir ce bain de foule en arrivant, voir tous ces supporters venus pour nous, ça donne une raison à tout ce que l'on fait.

Le dernier essai en finale contre l'UBB ? Il est incroyable parce qu'il montre notre état d'esprit et notre identité de jeu. Il décrit un peu tout ce qu'on a fait cette saison. C'est aussi plaisant de pouvoir tous participer à la fête, d'être au niveau. C'est incroyable de terminer la saison de cette manière. J'avoue que j'avais qu'une idée, c'était d'y aller et de finir l'action. J'avais l'en-but en ligne de mire. Il fallait que j'y aille.

Ça fait un sacré shot d'adrénaline. J'en ai beaucoup discuté avec ma famille après, mais pendant une grosse demi-heure après la finale, j'avais un peu la sensation d'être K.-O., d'avoir les yeux dans le brouillard tellement l'atmosphère était incroyable. Le Stade-Vélodrome fait du bruit quand tout le monde s'y met. C'était un moment incroyable.

La saison a été très longue. On a commencé la prépa d'été pour la Coupe du monde le 4 juillet dernier. Pour ma part je repars lundi avec l'Italie en tournée, donc je ne suis pas encore en vacances. Mais c'est usant. C'est pour ça qu'on a besoin de se récompenser de tous ces efforts. »

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