"Je n'ai jamais vu une Italie aussi faible depuis des années": Le Vestiaire unanime après l'élimination de l'Italie
C'est une bien triste Italie qui s'est incliné ce samedi soir face à la Suisse, qui a parfaitement joué le coup. Les hommes de Spalletti manquaient d'envie, de créativité, bref, un peu de tout. "Je pense que l'Italie était faible aujourd'hui, il n'y avait pas la grinta, plein de choses manquaient offensivement et la Suisse a montré qu'elle mérite de passer au prochain tour", analyse notre invitée du soir, la Red Flame Janice Cayman.
"Il n'y avait pas photo, ça aurait pu être 3 ou 4-0, l'Italie manque de plein de choses dans tous les secteurs du jeu. De percussion sur les côtés, d'un buteur, c'est un manque de qualité aussi pour l'Italie. Sans leader aussi, aujourd'hui il (Spaletti, ndlr) avait mis Jorginho sur le banc. Sur le papier, elle n'est pas si forte cette Italie-là", ajoute Thomas Chatelle.
Marc Delire va même un peu plus loin. "On parle de l'Italie quand même. De mémoire, je n'ai jamais vu une Italie aussi faible depuis des années. Même quand ils ne se qualifiaient pas, ils n'étaient pas si mauvais".
Par rapport au dernier Euro, de nombreux cadres manquent à l'appel à l'image de la mythique charnière centrale Bonucci-Chiellini. Mais c'est surtout au niveau mental que le bas blesse. "Il y avait une âme, qu'il n'y a plus", observe Thomas Chatelle.
"Elle est tombée contre un adversaire qui ne lui convient pas du tout. Une équipe sans grande star, mais avec un physique incroyable, un entraîneur critiqué, mais qui a gardé le cap. La Suisse ne va pas être facile à jouer", note Marc Delire.
L'une des forces de la Suisse, c'est son collectif. "Le focus n'est pas sur les joueurs, mais sur l'équipe. Je pense que pour la Belgique, toute la pression est sur De Bruyne, il ne le fait pas mal, mais ça serait bien de plus se focaliser sur l'équipe car il y a d'autres joueurs en forme qui peuvent faire la différence", conclut finalement Janice Cayman.
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