« Maria » : le destin de l’actrice Maria Schneider, enfant radieuse blessée à mort
«Ã‚ Maria » : le destin de l’actrice Maria Schneider, enfant radieuse blessée àmort
«Ã‚ Maria » épouse le destin de l’actrice qu’on a assimilée àun seul rôle, celui du « Dernier Tango àParis », àtravers un récit librement adapté de « Tu t’appelais Maria Schneider », livre écrit par sa nièce Vanessa. Alors qu’elle rencontre son père naturel, l’acteur Daniel Gélin, qui l’invite sur un plateau de tournage, la jeune fille de 16 ans ressent le désir de devenir comédienne. « Maria » raconte par le menu la fabrication du film de Bernardo Bertolucci avec Marlon Brando (incarné par Matt Dillon, crédible). Le bonheur d’abord, puis la scène de sexe qui vire au viol. Maria ne s’en remettra pas.
Jessica Palud, qui signe ici son deuxième long-métrage, fut troisième assistante de Bertolucci sur « Innocents » en 2003, elle sait ce qu’est être une femme dans un monde d’hommes. On peut discuter ses choix, la sagesse de sa mise en scène. Mais, porté par l’incandescence d’Anamaria Vartolomei (« l’Evénement », « l’Empire »), ce double portrait d’une enfant radieuse blessée à mort et d’un milieu du cinéma s’autorisant tout au nom de l’art est cru, dérangeant. Et sincère.
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