Julian Nagelsmann, sélectionneur de l'Allemagne : « La Hongrie aura plus la pression que nous »
Julian Nagelsmann s'est exprimé, mardi, avant le match Allemagne-Hongrie. (S. Mantey/L'Équipe)
Le sélectionneur allemand Julian Nagelsmann a estimé que la Hongrie avait plus à perdre que la Mannschaft avant la confrontation entre les deux équipes, mercredi soir (18 heures).
«Â Comment avez-vous préparé ce deuxième match face à la Hongrie après la démonstration, vendredi, face à l'Écosse ?
On a pu se régénérer, passer du temps en famille. C'était une bonne chose pour avoir des ondes positives. On a aussi analysé le jeu de la Hongrie. Ils ont livré deux mi-temps distinctes contre la Suisse, et ils auraient sans doute pu mériter mieux sur ce qu'ils ont montré après le repos. Ils ont mis beaucoup de pression, ils ont répondu présent physiquement. Tout le monde sait ce qu'on doit faire et ne pas faire demain (mercredi).
Quelle sera la clé selon vous ?
C'est une équipe dangereuse en transitions. Ils ont deux attaquants très forts de la tête, ils sont très bons sur les phases arrêtées. On ne devra pas faire de fautes et leur donner des coups francs aux abords de notre surface. On aura des opportunités si on défend bien. Les Hongrois auront sans doute un peu plus de pression que nous parce qu'ils pourraient être éliminés en cas de défaite. Ils présenteront certainement un visage plus offensif que face à la Suisse.
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Quelle importance revêt Toni Kroos dans votre collectif ?
J'en ai déjà beaucoup parlé. Il a de l'expérience, une carrière faite de nombreux succès. Sa performance contre l'Écosse a encore été très bonne. Il a réussi 99 % de ses passes, et ce n'était pas seulement des passes latérales. Il fait toujours partie des trois meilleurs joueurs du monde lorsqu'il s'agit de trouver des coéquipiers entre les lignes et de se créer des occasions. C'est pour ça que son surnom de « Querpass Toni » (trad. « Toni passe latérale ») est stupide. Il le montrera encore demain.
Presque tous les favoris ont désormais joué leur premier match. Comment voyez-vous la concurrence ?
On n'en a pas encore vu assez pour juger. Il y a eu des matches intéressants, d'autres plus ennuyeux. C'est normal... Je pense que c'était pareil pour nous face à l'Écosse. Il y a eu des moments plus intéressants que d'autres. Aujourd'hui, je pense uniquement à la Hongrie et à la Suisse. On va y aller étape par étape. »
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