Des adversaires abordables pour le PSG, un groupe de folie pour Nantes en Ligue des champions

Aymeric Minne et le HBC Nantes devront batailler dans leur groupe pour espérer se qualifier en 8es de finale de la Ligue des champions. (A. Réau/L'Équipe)

Le tirage au sort de la prochaine Ligue des champions masculine, ce jeudi à Vienne, a accouché de deux groupes très dissemblables : incroyablement dense pour Nantes, beaucoup plus accessible pour le PSG.

Rarement gâté par le sort ces dernières saisons en Ligue des champions, le Paris-SG ne pourra pas se plaindre cette fois. Préposé au tirage, ce jeudi à Vienne (Autriche), Michael Wiederer, le président de la Fédération européenne (EHF) a eu la main très légère pour le champion de France. Nantes, pour son retour en C1 après une année en Ligue européenne (C2), se retrouve en revanche dans un groupe B d'une densité exceptionnelle.

Des néophytes avec le PSG

Le PSG, qui va découvrir la vie sans Nikola Karabatic (à la retraite après les JO de Paris), va également faire connaissance avec de nouveaux adversaires : les néophytes danois de Fredericia et le Sporting Portugal et Berlin qui retrouvent la piste aux étoiles après une longue absence.

L'équipe de la capitale ne devrait avoir aucun mal à assurer le minimum syndical, c'est-à-dire la qualification pour les huitièmes de finale, garantie aux six premiers de chaque groupe. Le PSG part grand favori pour obtenir l'une des deux premières places, directement qualificatives pour les quarts de finale.

Un parcours qui devrait lui ouvrir un chemin plus facile vers le Final Four de Cologne (14-15 juin 2025), après son élimination en quarts l'an passé par le futur vainqueur barcelonais (30-38, 31-32). Ses principaux adversaires seront l'ogre hongrois de Veszprem et sa colonie française composée d'Hugo Descat, Ludovic Fabregas, Nedim Remili, ainsi que Berlin avec sa star danoise Mathias Gidsel.

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Nantes avec trois participants au dernier Final Four

Pour les Nantais, en revanche, cette phase de groupes va être folle. Le H hérite de trois des quatre participants au dernier Final Four (le quatrième, Kiel, devra se contenter de jouer la C2 cette année) : le FC Barcelone, tenant du titre (avec son trio de Bleus Dika Mem, Timothey N'Guessan et Melvyn Richardson), le finaliste danois Aalborg et le champion d'Allemagne Magdebourg.

Ajoutez-y les Polonais de Kielce (où évoluent les Bleus Benoît Kounkoud et Dylan Nahi), finalistes en 2022 et 2023, et trois autres équipes très solides (Szeged, Zagreb et Kolstad), et vous obtenez sans doute le groupe le plus relevé de l'histoire récente de la compétition. Les coéquipiers de Valero Rivera devront livrer de grandes performances pour décrocher l'une des six premières places.

Mais ce programme démentiel peut également représenter une opportunité économique pour Nantes. Avec de tels adversaires, notamment le Barça, il peut espérer délocaliser plusieurs affiches dans l'immense Hall XXL (10 000 places).

Enjeu et émotion

Deux matches seront chargés d'une émotion particulière : le pivot Nicolas Tournat, qui revient au club cet été, va affronter Kielce, où il évoluait depuis quatre ans, et Jérémy Toto, en partance pour Szeged, reviendra dès cette saison à Nantes sous les couleurs de son futur club hongrois.

La phase de groupes commencera dès le 11 septembre prochain et s'étirera jusqu'au 6 mars 2025.

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