« Vice-Versa 2 » : un deuxième opus très juste sur le fond, trop sage sur la forme
«Ã‚ Vice-Versa 2 » : un deuxième opus très juste sur le fond, trop sage sur la forme
Raconter l’enfance de l’intérieur de la tête d’une gamine, Riley, personnifier les émotions (Joie, Tristesse, etc.) au contrôle de son cerveau et des parcs à thèmes qui composent sa psyché : le concept de « Vice-Versa », l’un des derniers chefs-d’œuvre du studio Pixar, était fabuleux. Le voici appliqué au moment de la puberté, alors que Riley intègre un centre de formation au hockey sur glace, sa passion : émotions nouvelles (Anxiété, Envie, Embarras, Ennui), hypersensibilité du poste de commande, arbre de l’Estime de soi qui s’étiole…
C’est le bordel dans la tête de Riley et pas la folie dans celle des auteurs qui reconduisent les idées du premier, la nouveauté et la poésie en moins. Les préoccupations de l’âge ingrat, il faut dire, sont plus irritantes. Très juste sur le fond, trop sage sur la forme, « Vice-Versa 2 » transforme un prototype génial en tout-venant efficace. A l’image de la production Pixar depuis quinze ans. Le meilleur gag du film – la Nostalgie rabrouée à chaque tentative d’incruste – résume tout.
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