La furie Domenico Tedesco en conférence de presse après Belgique-Ukraine, « je n’ai jamais vu ça auparavant ! »
Domenico Tedesco est dans l’œil du cyclone ce mercredi soir. Après une nouvelle performance décevante de la Belgique dans cet Euro face à l’Ukraine (0-0), et malgré la qualification pour les 8es de finale (face à la France), le sélectionneur avait une première fois perdu ses nerfs en fin de match contre un cameraman qui filmait le groupe des Diables d’un peu trop près.
Mais il s’est totalement lâché en conférence de presse après la rencontre et est revenu sur plusieurs faits qui l’ont passablement énervé. Mais avant cela, il s’est d’abord exprimé sur la performance de son équipe et sur les sifflets du public, qui ont notamment provoqué la colère du capitaine Kevin De Bruyne.
«Ã‚ Nous sommes surpris. C’était important pour nous de nous qualifier, surtout après avoir perdu notre premier match. Cela n’a pas été facile, mais le message était clair pour ce match. Nous voulions gagner ce match. Les joueurs ont tout essayé et nous aurions pu marquer. Mais nous devons accepter les sifflets des supporters, même si beaucoup de joueurs ne le comprennent pas car nous sommes qualifiés. Et c’est la chose la plus importante en ce moment. »
« Laissez-moi juste ajouter une chose… »
Après cette mise au point, il est alors revenu sur ce qui l’a profondément énervé. « Laissez-moi juste ajouter une chose », a-t-il lancé, avant de se lâcher sur l’organisation de l’Euro. Les Diables ont en effet été coincés dans les embouteillages et ne sont arrivés qu’une heure et quinze minutes avant le coup d’envoi prévu à 18h00. « Comment nous en sommes arrivés là, les circonstances… Je n’ai jamais vu ça auparavant. Nous avons mis environ une heure de notre hôtel au stade. Il y avait une escorte policière, mais sans gyrophares bleus. Il n’y avait pas de circulation et pourtant ils ne roulaient qu’à 20 ou 25 km/h et ils s’arrêtaient à chaque feu rouge. En conséquence, je n’ai pu faire un discours que de deux minutes et nous avons dû réduire considérablement l’échauffement. Incroyable, pour moi. Vraiment incroyable ».
Autre coup de gueule, les lasers dans les visages des joueurs. « Bien sûr, je l’ai remarqué. Ici, tout arrive et est permis. Si vous êtes en retard d’une heure, ils ne reporteront pas le match de 15 minutes. Puis il y a alors les lasers… »
«Ã‚ Nous n’avons pas vraiment eu de chance lors du premier match. Et pourtant, nous nous sommes qualifiés. C’est pourquoi je suis vraiment fier de mes joueurs. », a-t-il toutefois conclu.