Chaque voiture-radar privatisée rapporte une somme colossale, une association alerte

Les voitures-radars privatisées devraient être généralisées à l'ensemble du territoire

Les voitures-radars privatisées récoltent chacune une somme colossale chaque année, selon les calculs d'une association de défense des usagers. Cette dernière prévient que la situation va encore s'aggraver et met en place une action contre ces véhicules.

Les voitures-radars privatisées se développent en France, au grand dam des conducteurs. Indétectables ou presque, ces dernières flashent en série les excès de vitesse, des plus faibles aux plus importants, avec ou sans conséquences.

Des serial-flasheurs qui coûtent cher aux conducteurs. En témoignent les calculs de la Ligue de défense des conducteurs (LDC). Selon cette dernière, "chaque voiture-radar privatisée extorque 307.000 € par an aux conducteurs qui ont le malheur de circuler en même temps qu'elle".

Cela s'explique par le fait que ces voitures circulent "six heures par jour, 7 jours sur 7, jour et nuit", poursuit l'association. Et "elles vous flashent quand vous les doublez ou quand vous les croisez !"

Echapper aux voitures-radars, bientôt impossible

Leur échapper et éviter de se faire sanctionner pour des excès de vitesse "aussi inévitables qu'anodins" selon la LDC sera bientôt encore plus difficile. Effectivement, "leur nombre va augmenter de 50 % dans les mois qui viennent", assure l'entité.

Face à cela, la LDC propose de riposter via une action qu'elle organise. Ceci via des vignettes "Non, je ne suis pas une voiture-radar", afin de se signaler, quand les voitures-radars privatisées ne sont, elles, pas signalées.

La ligue fonde de grands espoirs, en ce mouvement. "Il s'agit de créer un gigantesque mouvement d'entraide des conducteurs pour protester et, tous ensemble, neutraliser ces voitures-radars", lit-on encore dans un e-mail d'information.

Reste à voir si ce mouvement prendra. Rappelons que le projet de généralisation de déploiement de ces véhicules en France entière devrait être achevé d'ici à la fin de l'année. 381 de ces véhicules circulaient en France en 2023.