Début des soldes: faut-il s'attendre à des grosses remises dès l'ouverture?
Des panneaux indiquant les soldes dans un magasin de vêtements à Caen, le 8 janvier 2020 (photo d'illustration).
Le mauvais temps n'a pas incité les Français à acheter t-shirts, robes, shorts ou maillots de bain... Les ventes de vêtements sont loin d'être au plus haut ces dernières semaines. Résultat: les stocks sont importants dans de nombreux commerces. Alors, est-ce que les clients vont pouvoir profiter de rabais avantageux dès l'ouverture des soldes ce mercredi 26 juin?
Contacté par BFM Business, le président de la Fédération Française du Prêt à Porter Féminin (FFPAPF) Yann Rivoallan, souligne "qu'il y a bien plus de stocks qu'espéré" dans la plupart des enseignes.
Pour donner un ordre d'idée, le président de la FFPAPF avance que certaines marques ont jusqu'à "15% de stockage en trop".
Une étude du Syndicat des indépendants et des TPE note elle un manque de trésorerie chez les commerçants (70% des répondants indiquent faire face à cette difficulté), mais malgré cela ils n'entendent pas trop brader leurs marchandises. Selon l'enquête, les commerçants envisagent des premières démarques autour de 20 ou 30% en majorité. Des rabais de début de soldes moins importants que ceux pratiqués pour les derniers soldes d'hiver. Seulement 20% des commerçants interrogés envisagent des soldes à 40% et plus dès aujourd'hui.
Une année aux risques multiples
En plus de la grisaille, figure également le contexte politique particulièrement tendu dans l'Hexagone. Ainsi que le relate Yann Rivoallan, les périodes de tensions politiques peuvent avoir une influence négative sur les ventes dans le secteur de la mode.
Selon lui, les moments d'instabilité politique et économique, tels que nous les connaissons actuellement, provoquent de l'incertitude chez les consommateurs, menant ainsi ces derniers à ne pas cerner l'évolution des taux d'imposition, par exemple.