Avant les JO 2024, les Bleues débutent leurs matches de prépa en douceur
Les Bleues à l'entraînement lundi 24 juin. (Julien Bacot/FFBB)
Les Bleues disputent ce samedi soir leur premier match de préparation aux Jeux face à la très modeste Finlande. Une entrée en matière qui, à défaut de passionner, doit permettre d'affiner le groupe.
Tandis que les Bleues prolongent leur dernier entraînement d'avant match d'une bonne demi-heure, d'oppositions à 5 contre 5, la séance s'achève sur... un air ball à trois points d'Alexia Chery. Les dix-huit joueuses dirigées par Jean-Aimé Toupane finissent par se diriger vers la salle de musculation au son du « J'irai où tu iras », de Céline Dion, craché par une enceinte portable dans un Vendéspace des plus calmes. Même la presse - locale et nationale - n'a pas répondu à l'appel de la conférence de veille de lancement des matches de préparation de l'équipe de France pour les Jeux de Paris.
La double confrontation prévue contre la Finlande, ce samedi soir (21 h) et lundi (21 h) ne suscite pas un réel engouement : l'enceinte, que les internationales françaises n'avaient plus fréquentée depuis 2013 et l'Euro négocié à domicile (médaille d'argent), ne fera pas le plein (3 500 spectateurs attendus sur 4 000 possibles, 3 000 lundi). La qualité de l'adversaire - que la France a battu par une moyenne de 43 points d'écart (et 94,5 points marqués) sur leurs quatre dernières confrontations - n'invite pas à anticiper de fortes émotions.
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Valider les impressions quant à la composition des sélectionnées
Qu'importe pour la bande à Marine Johannès, des plus souriante et décontractée ce vendredi : ce premier match test, d'une série de cinq - dont les trois premiers (avec la Serbie, à Lyon, le 12 juillet) n'offriront probablement pas une adversité digne des cadors olympiques -, doit permettre « d'enfin se mesurer à d'autres joueuses que celles du groupe, à d'autres systèmes de jeu » apprécie Chery. Pour son sélectionneur, qui rappelle « qu'à ce moment de la préparation, les équipes olympiques n'étaient pas disponibles pour nous affronter chez nous », l'enjeu de la fin de semaine vendéenne est double : « Permettre une revue d'effectif après avoir vu les dix-huit filles se donner à fond », pose-t-il en premier lieu, et surtout valider les impressions quant à la composition des douze qui verront le premier tour des JO à Lille (entrée en lice le 29 juillet contre le Canada).
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«Â Je vais pouvoir mettre quatorze joueuses sur la feuille de match », révèle le technicien, qui répartira au plus juste les temps de jeu. Subsistera une règle d'or pour ses ouailles : « L'intensité sur le terrain ne doit jamais baisser. » Ce que l'écart de niveau attendu entre les deux équipes doit fortement challenger.
À l'issue de la deuxième confrontation, le groupe, au travail depuis trois semaines déjà, sera amputé de trois éléments pour passer à quinze. Mais en réalité, il s'agira d'un « 12 + 3 » puisqu'à l'heure de se retrouver dans le Rhône, samedi prochain, la liste des Jeux devra être déposée par le staff français auprès du CNOSF (qui l'officialisera le 8 juillet). Une date importante, qui permettra aussi de « commencer à peaufiner les automatismes avec celles qui vont former ce projet pour aller au bout » souligne Chery. La Finlande aura donc le mérite de s'ériger en dernier révélateur possible pour celles qui, au bout de deux victoires attendues, ont tout intérêt à marquer des points, des deux côtés du terrain.
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