Covid-19 : le nombre de cas recensés aux urgences augmente en Île-de-France
Le Covid-19 est de retour mais les Français se font de moins en moins tester.
Depuis quelques semaines, l’épidémie de Covid-19 est repartie à la hausse dans l’Hexagone, poussant certains épidémiologistes à tirer la sonnette d’alarme. Le retour des gestes barrières est demandé pour certaines personnes.
Le Covid-19 est de retour dans le pays. Mais est-il de nature à inquiéter ? Selon les chiffres de Santé Publique France (SPF), l’épidémie est en phase ascendante avant l’été. Dans son dernier bulletin, SPF affiche des taux de positivité en hausse et une augmentation de passages aux urgences. «Aujourd’hui, on est à des niveaux qui ne sont pas préoccupants, mais qui appellent à la vigilance et on va rester vigilants tout l’été, en particulier dans le cadre de mouvements de population pour les JO», précise l’épidémiologiste à Santé Publique France, Justine Schaeffer à BFMTV.
L’épidémiologiste invite les Français ayant des symptômes, comme la toux ou une infection respiratoire à se protéger. «On protège les autres, on met un masque», demande Justine Schaeffer. Car depuis la fin des gestes barrières, la Covid-19 ne semble plus inquiéter les Français. «C’est moins un premier réflexe, on a appris à vivre avec», reconnaît une passante au micro de BFMTV. Un autre homme reconnaît qu’il pourrait avoir «juste une petite grippe» tandis qu’une femme n’est pas «stressée» dans la mesure où elle est «vaccinée».
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Le nombre de dépistages divisé par 100 en laboratoire
Mais en Île-de-France, le nombre de passages aux urgences augmente, notamment pour les moins de 45 ans. Beaucoup de Français estiment qu’il est inutile de se faire dépister, comme le confirme un laboratoire situé dans le IXe arrondissement de la capitale. De 1 000 tests par jour au plus haut de la pandémie, il n’en analyse plus que dix à quinze par jour. «Les demandes de recherche qui reviennent sont à 80-85% positives. On est vraiment sur des gens bien ciblés qui sont presque sûrs de l’avoir quand ils viennent le faire», souligne le directeur du laboratoire, Patrick Cassuto.
Selon Santé publique France, les chiffres sont tout de même plus bas que lors des précédentes vagues et le nombre d’hospitalisations reste stable. Des professionnels se veulent aussi rassurants, car les symptômes actuels se rapprocheraient davantage d’un gros rhume. En revanche, les personnalités fragiles ou les individus asymptomatiques peuvent être à risque. L'infectiologue Anne-Claude Crémieux a demandé la semaine dernière à cette catégorie de personnes de porter le masque, notamment dans les transports en commun. Et pour ceux qui le souhaitent, il est toujours possible de se faire vacciner.