Le pare-brise d’un avion Boeing se fissure pendant le vol, les passagers croient à une dépressurisation

Un Boeing 787-9 de la compagnie Virgin Atlantic obligé de faire demi-tour à cause d'une fissure sur le cockpit.

À la fin du mois de mai, le pare-brise d’un Boeing 787-9 de la compagnie Virgin Atlantic s’est fissuré, forçant le pilote de ligne à faire demi-tour. Pour éviter tout mouvement de panique, les passagers ont dû être rassurés par les membres d’équipage.

Nouvel incident pour un appareil de l’avionneur Boeing. Mais celui-ci est passé quelque peu inaperçu. Repéré par nos confrères américains du New York Post, il a eu lieu à la fin du mois de mai. C’est un Boeing 787-9 de la compagnie Virgin Atlantic qui a connu un incident en plein vol. Environ trois heures après le départ, le 27 mai dernier, le pare-brise de l’avion s’est fissuré alors que l’appareil se trouvait entre le Groenland et l’Islande. Selon la compagnie, le Boeing 787-9 a subi des «dommages sur la couche extérieure du pare-brise du cockpit».

La compagnie britannique a donné plus de détails en indiquant que la fissure avait été décelée dans le verre qui est «composé de plusieurs couches». Un porte-parole a poursuivi en assurant que la couche externe «qui s’est fissurée, n’était pas structurelle et était résistante à l’usure». Cependant, des photos consultées par nos confrères montrent que la fissure était bel et bien visible. Selon les rapports liés au vol, la température était d’environ -58°C alors qu’il volait à 4 000 pieds.

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Les passagers acheminés vers Chicago le lendemain

Aucun élément n’a permis de comprendre pourquoi un tel incident est survenu sur ce vol VS41, mais l’équipage a immédiatement décidé de faire demi-tour et rentrer à l’aéroport d’Heathrow, à Londres. Il a fallu ensuite rassurer les passagers qui ont cru dans un premier temps à une dépressurisation de la cabine. Finalement, tous les passagers ont été réacheminés vers Chicago, leur destination, le lendemain.

Si l’incident n’a pas fait de blessé, il s’ajoute à une longue liste ces derniers mois pour l’avionneur dans la tourmente. Dernièrement, un Boeing 777 de la compagnie KLM a dû faire demi-tour vers Amsterdam après un problème technique non spécifié. Quelques jours plus tard, 17 passagers ont été pris en charge à la suite d’un incident sur un Boeing 737-8 de Korean Air.

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L’avionneur a aussi été confronté à plusieurs feux sur des moteurs de ses avions ou à des roues perdues après le décollage. La série noire a débuté avec l’arrachage d’une porte d’un Boeing 737 Max de la compagnie Alaska Airlines le 5 janvier. Depuis, l’avionneur est dans le viseur des autorités américaines et ses appareils sous surveillance.