Sécurité, la décision qui ne va pas plaire à tout le monde

Jonas Vingegaard (Visma)

Le Tour de France débute le 29 juin prochain. Une édition qui promet du spectacle et une très légère incertitude quant au nom du vainqueur final. Si la logique du moment voudrait que Tadej Pogacar viennent s'offrir une troisième Grande Boucle, il faudra encore attendre pour voir et savoir dans quel état sera la concurrence, Jonas Vingegaard en tête. Ce dernier, qui a lourdement chuté début avril lors du Tour du Pays basque, va participé, mais rien ne dit qu'il sera suffisamment remis. En attendant, Christian Prudhomme, le patron du Tour, a fait le point sur différents sujets à moins d'une semaine du départ.

Et l'ancien journaliste a notamment évoqué les règles de sécurité. Dans un entretien relayé mardi par Eurosport, il a confirmé que davantage de protections allaient être installées dans certains secteurs. « Il y aura deux motos de commissaires et des motos de presse en moins. Il y aura aussi plus de barrières et on va tripler le cordage. » Faisant référence aux quelques incidents survenus lors de la dernière édition, Christian Prudhomme a notamment évoqué le changement de public sur le bord des routes.

Rançon du succès

« On a travaillé pour rajeunir la population. Aujourd'hui, la deuxième tranche d'âge qui regarde le Tour de France à la télévision, c'est les 15-34 ans. Mais ils sont plus enthousiastes que des gens on va dire de plus grande expérience. C'est à la fois formidable et aussi la rançon du succès. » Il a toutefois tenu à préciser que la majeure partie du parcours serait toutefois en accès libre. « Sur 95% des 3.498 kilomètres du Tour 2024, il n'y aura pas de barrière. Mais aux endroits où sportivement c'est important, ce sera plus protégé que les années précédentes. »

Des mesures de sécurité qui ne devraient donc pas empêcher les spectateurs d'encourager le peloton et leurs coureurs favoris. Le spectacle devrait une fois encore être au rendez-vous.