Autriche, Écosse, République tchèque... le baromètre des troisièmes de groupe à l'Euro

Avec trois points et une différence de buts positive, les Autrichiens de Kevin Danso sont en bonne posture pour se qualifier. (V. Witters/Witters)

Comme depuis 2016, les troisièmes de groupe ont une chance d'accéder aux huitièmes de finale. Après deux journées, certains apparaissent en meilleure position pour tirer leur épingle du jeu.

Conséquence directe de l'élargissement à 24 nations en 2016, les six poules de l'Euro n'envoient pas toutes le même nombre de nations en huitièmes de finale. À la fin des trois journées, un classement entre les six troisièmes sera établi pour déterminer les quatre meilleurs d'entre eux. Lors des deux dernières compétitions, les équipes à quatre points se sont toujours qualifiées.

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Pour celles à trois points, il fallait au moins une différence de buts correcte pour garder espoir. Celles en dessous de ce seuil apparaissent, en revanche, condamnées. À la lumière de cet historique, certaines nations troisièmes après deux journées semblent bien plus en mesure de s'extirper de la phase de poules.

Elles sont en bonne posture

Défaite par la France en ouverture (0-1), l'Autriche a bien rebondi en dominant la Pologne (3-1). Ces trois points, accolés à sa différence de buts positive lui permettent d'envisager les huitièmes de finale. Un nul ou une courte défaite face aux Pays-Bas lui permettrait probablement de se qualifier.

Même si elle n'a que trois points, la Slovaquie peut se targuer de garder son destin entre les mains. Un succès sur la Roumanie lui assurerait au moins la deuxième place, tandis qu'un nul lui ferait atteindre le seuil des quatre points, quasi garantie de qualification. Mais en cas de revers, elle pourrait encore finir dernière de ce groupe E, où toutes les nations pointent à trois points.

Tout reste ouvert pour eux

Dans le groupe A, l'Écosse est dans l'obligation de s'imposer face à la Hongrie. Après la correction reçue par l'Allemagne (1-5), les partenaires de John McGinn se sont bien relevés et ont obtenu un point important contre la Suisse (1-1). Mais leur différence de buts demeure piteuse et une victoire semble impérative pour accrocher les quatre points et s'assurer d'une qualification.

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La République tchèque a, elle, une belle carte à jouer dans le groupe F. Tenue à un point après son nul face à la Géorgie (1-1), il lui faut s'imposer contre la Turquie pour s'assurer de sortir des poules. Prestation largement réalisable, au vu de la prestation livrée par les Turcs contre le Portugal (0-3). Si ce scénario se produisait, les joueurs du Bosphore seraient d'ailleurs probablement éliminés, avec trois points et une différence de buts négative. La Géorgie peut aussi espérer mais la donne s'annonce plus ardue, avec une victoire impérative contre l'ogre portugais.

Il leur faudra un exploit

Avec deux points en deux matches dans le groupe C, la Slovénie conserve toutes ses chances. Mais elle devra obtenir un résultat probant lors de la dernière journée, face à l'Angleterre. Avec quatre points, les Three Lions ne sont pas assurés de finir premier et risquent de laisser les coiffeurs au placard.

Tous deux à un point, la Croatie et l'Albanie n'ont pas convaincu dans le groupe B. Une victoire les enverrait certainement en huitièmes mais il faudra triompher d'un gros morceau. Les Croates, balayés par l'Espagne (0-3) affronteront une Italie revancharde. L'Albanie défiera, elle, la Roja, qui fera tourner mais lui semble nettement supérieure sur le papier. Deux Everest, au vu qu'ont affiché les deux outsiders du groupe sur les deux premiers matches.

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