Le Comte de Monte-Cristo : on a vu le film avec Pierre Niney et voici pourquoi c'est une adaptation 100% réussie

C’est l’un des films les plus attendus : Le comte de Monte-Cristo débarque dans les salles obscures le vendredi 28 juin. Réalisé par Matthieu Delaporte et Alexandre De La Patellière qui se sont retrouvés après Les Trois Mousquetaires, c’est aussi une adaptation, du célèbre roman du même nom d’Alexandre Dumas publié en 1844. Ainsi, on y suit Edmond Dantès, incarné par Pierre Niney qui est un jeune homme promis a très bel avenir : il est nommé capitaine et peut enfin épouser son grand amour, Mercédès. Mais, le bonheur des uns fait le malheur des autres... Ainsi, la jalousie de certains va emmener le jeune Edmond à être emprisonné pour des faits qu’il n’a pas commis. “Il vivra mais pour tout le monde il sera mort”, peut-on entendre dans la bande-annonce.

Seuls les souvenirs de celle qu’il aime le font alors tenir dans ce lieu effroyable. Mais, lorsqu’il fait une rencontre inattendue en prison, il voit enfin la lumière au bout du tunnel. Après avoir passé 14 ans sous terre, il réussit à s’échapper et s’apprête à retrouver le trésor dont lui a parlé son ami. Une fois riche, il n’a plus qu’une idée en tête : se venger. Et comme la vengeance est un plat qui se mange froid, il a tout prévu sans oublier aucun détail... “À partir de maintenant c’est moi qui récompense et c’est moi qui puni”, affirme-t-il. Il est le Comte de Monte-Cristo. Le film présenté hors compétition au festival de Cannes a suscité beaucoup d’engouement et on comprend pourquoi ! On vous explique.

Une mise en scène à couper le souffle pour le Comte de Monte-Cristo

Tout comme Les Trois Mousquetaires, Le Comte de Monte-Cristo est un chef d’œuvre de la littérature française. Ainsi, le synopsis n’avait pas besoin de nous convaincre. En revanche, la mise en scène si. Et c’est un pari réussi puisque tout est bien pensé. On est plongé dans les années 1800, au début du règne de Louis XVIII : décors anciens, costumes élégants, robes sublimes, corsets, chapeaux... Tout cela plaira aux amateurs de films d’époques. Le mieux ? On passe par de somptueux endroits tels que le château de l'Engarran, entouré de vignobles dans le sud de la France ou encore la jolie et authentique chapelle de Villeneuvette.

Mais ce n’est pas tout : les paysages près de la mer nous transportent et les scènes filmées sur l’eau sont particulièrement impressionnantes. De plus, le metteur en scène a fait le choix d’alterner les plans extrêmement larges et d’autres très resserrés. Ainsi, si on a parfois l’impression de survoler le paysage tel un oiseau, on est à d’autres moments à la place d’Edmond avec l’angoisse et le stress qui l’accompagne. En effet, certaines scènes sont mêmes très crues, poignantes, mais indispensable à la sincérité du film. Enfin, la musique rythme l’histoire et nos émotions... Oui, parce que le point fort du Comte de Monte-Cristo c’est de réussir à nous emporter, pendant près de 3 heures loin du fauteuil rouge du cinéma, loin de notre canapé sur les pas d’Edmond Dantès, avec bien sûr tout le suspens qui l’accompagne.

Pierre Niney dans l’un de ses meilleurs rôles dans le Comte de Monte-Cristo

Si Le Comte de Monte-Cristo fait autant parler de lui, c’est aussi en grande partie parce qu’il est porté par Pierre Niney. En effet, l’acteur français joue un rôle aux multiples âges et aux multiples visages. Il a 19 ans quand il est Edmond Dantès. Il sort de prison à 33 ans et il réalise sa vengeance plusieurs années après... Ainsi, on voit l’acteur vieillir petit à petit et agir en conséquence. Mais, ce n’est pas le plus impressionnant. En effet, dans le film, Pierre Niney joue un rôle mais il en joue en réalité plusieurs : le jeune Edmond Dentès heureux et beau, celui déchu enfermé, abimé et amaigris en prison puis celui du Comte de Monte-Cristo, sûr de lui et élégant.

Pour le rôle, l’acteur a d’ailleurs subi plusieurs transformations physiques notamment en perdant du poids pour les scènes en prison avant d’en reprendre pour les suivantes. Nul doute : Pierre Niney donne tous pour ses rôles et il a su le prouver à nouveau. Sans compter que l’on a pu à nouveau observer, admirer et saluer ses talents d’acteurs dans le film. Que ce soit par sa voix, sa gestuelle, son regard, il n’est plus Pierre Niney mais seulement Edmond Dentès ou le Comte de Monte-Cristo et quoi de plus réussi pour un acteur que de faire oublier qu’il joue un rôle ?

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Un casting 5 étoiles et des personnages charismatiques dans Le Comte de Monte-Cristo

Si Pierre Niney permet fait partie de la réussite du film, il n’est pas le seul. Le reste du casting n’a pas démérité. Anaïs Demoustier est épatante dans le rôle de la douce et blessée Mercédès. Quant à Laurent Lafitte, il joue parfaitement l'ignoble procureur du roi dans celui de Gérard de Villefort. Bastien Bouillon joue parfaitement le rôle du traitre en interprétant Fernand de Morcef et Patrick Mille celui du vicieux Danglars... On a là un sublime trio de méchant à la française que l’on déteste tellement qu’ils nous prouvent qu’ils ont réussi leur interprétation.

Pierfrancesco Favino qui est complètement transformé pour le rôle de l’Abbé Faria est lui aussi impressionnant et particulièrement attachant, tout comme Julie de Bona pour qui ont alterne entre des sentiments d’agacement et de peine. Enfin mention spéciale aux jeunes acteurs dont les rôles ne sont pas des moindres : Anamaria Vartolomei dans celui d’Haydée, Julien De Saint Jean dans celui d’Andrea ou encore Vassili Schneider dans celui d’Albert de Morcerf. Alors, entre ce casting de taille et la mise en scène puissante, pour nous, l’adaptation du Comte de Monte-Cristo est un grand OUI. Vous êtes impatient de pouvoir le voir ? Sachez que pendant la fête du cinéma, toutes les places sont à 5 euros du 30 juin au 3 juillet. C’est le moment d’en profiter !