Ces changements de calendrier lassants pour les pilotes
Alors que le calendrier MotoGP a déjà connu trois gros changements depuis le lancement du championnat 2024, Jack Miller juge cette tendance lassante.
S'il connaît un début de championnat complexe au guidon de la KTM, au point de se savoir remplacé la saison prochaine, Jack Miller juge également éprouvant le calendrier qui peine à se stabiliser en MotoGP. Trois gros changements ont été annoncés depuis le début de l'année, ce qui tend à se répéter de saison en saison et devient lassant à ses yeux.
Sur les 22 Grands Prix initialement prévus, 20 sont maintenus à ce jour. La première annulation annoncée a été celle du GP d'Argentine, qui aurait dû faire office de troisième manche mais a été supprimée à cause d'un manque de financement de la part du gouvernement de Javier Milei.
Ensuite, des inondations ont poussé au report du GP du Kazakhstan, causant une pause inattendue mi-juin. Il a fallu attendre une nouvelle annulation, celle du GP d'Inde, pour que l'épreuve de Sokol trouve une nouvelle date au mois de septembre. La course de Buddh, elle, n'aura pas lieu avant 2025, officiellement pour des raisons opérationnelles et météorologiques.
Ces modifications n'affectent pas tellement la préparation de Jack Miller, néanmoins le pilote australien estime que les changements continus de calendrier que le MotoGP a connus ces dernières années ne sont pas bons pour le championnat, ni du point de vue de ses acteurs ni pour les fans confrontés à l'instabilité de l'agenda.
"J'essaie simplement de prendre les courses les unes après les autres", explique-t-il. "C'est tout ce que l'on peut faire. Si j'étais mieux classé, alors peut-être que j'en voudrais plus ou moins, je ne sais pas. C'est difficile à dire en étant dans ma position, mais à ce stade, ça ne m'a pas vraiment affecté."
The 2024 Indian Grand Prix was removed from the calendar in May.
Le GP d'Inde a été annulé pour la saison 2024, quatre mois avant la date prévue.
Photo : Gold and Goose / Motorsport Images
"On établit un plan pour les Grands Prix au début de l'année, et c'est dans cette optique que l'on s'entraîne. Et ça n'est pas que cette année, ça a été perturbé ces dernières années et ça devient long. À la fois pour nous en tant que pilotes et aussi, je pense, pour les fans. On s'attend à un certain nombre de Grands Prix et on en voit deux ou trois qui sont éliminés du championnat. Je croise les doigts pour que ce soit terminé, mais on va voir."
Après trois semaines de pause dues au report du GP du Kazakhstan, deux Grands Prix vont s'enchaîner en deux semaines, aux Pays-Bas puis en Allemagne. Le championnat observera ensuite une nouvelle pause de trois semaines, cette fois pour la trêve estivale prévue par le règlement.
Après les grands chamboulements du calendrier en 2020 et 2021, en raison de la pandémie de COVID-19, d'autres modifications ont été subies ces dernières saisons pour des épreuves qui n'étaient pas prêtes à accueillir le MotoGP malgré les annonces faites. Cela a concerné notamment le Kazakhstan, annulé en 2023 car le circuit n'était pas terminé. Le GP de Finlande a, lui, figuré deux fois au calendrier pour systématiquement être supprimé puis disparaître de l'agenda.
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