Rod Stewart hué en Allemagne après avoir montré son soutien à l’Ukraine
Dans le cadre de sa tournée européenne, Rod Stewart s’est produit le 14 juin au Quarterback Immobilien Arena de Leipzig, en Allemagne.
En Allemagne, les idées politiques de Rod Stewart ne font pas l’unanimité. Lors d’un concert au Quarterback Immobilien Arena de Leipzig, le chanteur de 79 ans n’a pas hésité à montrer son soutien à l’Ukraine et au président Volodymyr Zelensky. Des images du drapeau du pays et de son dirigeant ont été affichées sur grand écran, déclenchant ainsi la colère des fans présents.
You Wear It Well, Da Ya Think I'm Sexy?, Maggie May, Forever Young... Comme à son habitude, Rod Stewart a interprété quelques-uns de ses plus gros tubes. Parmi lesquels, le morceau Rhythm of My heart, déclaration d’amour faite par le chanteur en introduction de son album Vagabond Heart, sorti en 1991. Mais depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, en février 2022, le chanteur a donné une nouvelle vie à sa chanson, la transformant en hymne de soutien au peuple ukrainien.
Ainsi, une image XXL du drapeau jaune et bleu a été affichée au-dessus de la scène, sur l’écran principal. Quelques instants plus tard, la photo du président ukrainien Volodymyr Zelensky surgissait elle aussi. Les fans présents sur place n’ont pas apprécié la prise de position de Rod Stewart et ont fait part de leur mécontentement en huant et sifflant le Britannique.
Selon The Irish News , la raison de cette vague de haine est simple : l’Union européenne prévoit d’imposer des sanctions au secteur du gaz naturel russe. L’Allemagne, Berlin surtout, s’oppose à ces sanctions de peur que ces décisions aient des conséquences à l’intérieur du pays.
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Ce n’est pas la première fois que Rod Stewart prend position sur la guerre en Ukraine. En février, au micro du média britannique Sky News , il qualifiait Vladimir Poutine de «connard», affirmant qu’il fallait «soutenir l’Ukraine jusqu’au bout». En octobre 2022, dans un entretien accordé au Daily Mirror , le chanteur se disait bouleversé par les récents évènements survenus en Europe. «Les mots ne peuvent pas décrire ce que nous regardons. Le bombardement d'enfants innocents, le bombardement d’hôpitaux et de terrains de jeux [...] Je ne souhaite celui-là à personne», expliquait-il.