Gaël Monfils, avant son premier tour de Wimbledon contre Adrian Mannarino : « Quoi qu'il arrive, Manna reste pénible »

Gaël Monfils, demi-finaliste à Majorque. (Francisco José Villegas/cordon press)

Gaël Monfils, demi-finaliste à Majorque, a appris à dompter le gazon depuis quelques saisons. Il affronte Adrian Mannarino au 1er tour de Wimbledon lundi.

«Â Les sensations sur gazon semblent bonnes après la demi-finale de Majorque ?

Un peu dans la continuité du fait que je me sens bien depuis le début de l'année. Sur terre battue, c'est plus dur pour moi. Sur gazon, je peux servir beaucoup mieux, j'ai des points beaucoup plus faciles en étant plus agressif.

Vous n'avez pas toujours aimé le gazon, il y a une époque où vous glissiez beaucoup...

Il y a très longtemps ! Ça fait cinq-six ans que j'ai commencé à dire que j'aimais bien. Une petite demie à Stuttgart, une finale à Eastbourne... Vers mes trente ans j'ai commencé à être mieux, on va dire. Sur la vision du jeu, surtout. J'avais beaucoup de mal sur la surface. Mais ce n'est pas que j'arrive à mieux me déplacer, c'est parce que je me déplace moins vite qu'avant (rires). Avant, c'était sur mes premiers appuis que j'avais du mal. Maintenant, je suis moins explosif... Je glisse moins. Je dis ça, mais je me suis quand même explosé le genou à Majorque. Depuis deux jours j'ai mal. Ç'a un peu gonflé, j'ai un petit oedème. Je suis retombé dessus.

lire aussi

Lucky loser, Luca Van Assche entre dans le tableau à Wimbledon

Vous affrontez Mannarino, pour une troisième fois à Wimbledon (un partout entre les deux hommes)...

Honnêtement, c'est dur. Manna, c'est sa surface de prédilection. Et quoi qu'il arrive il reste pénible. Il va donner du fil retordre. Je ne lui ai pas dit qu'on se jouait (Mannarino ne veut jamais connaitre son tirage au sort). Je l'ai croisé, on a parlé, mais pas de ça...

Que pensez-vous de Novak Djokovic ou d'Andy Murray qui vont essayer de jouer alors qu'ils viennent d'être blessés ?

Ce sont des extraterrestres. Revenir aussi vite, c'est exceptionnel. Et je comprends leur envie de jouer, pour des raisons différentes pour chacun. Ces gars, ce sont des légendes. Ils vont plus loin que ce que peuvent comprendre les gens. À la fin, il faut juste essayer d'arrêter de comprendre.

lire aussi

Andy Murray sur sa participation à Wimbledon : « Une décision lundi soir »

Craignez-vous le retour sur terre battue pour les Jeux olympiques ?

Je me suis posé la question. Je me suis dit que ça allait être vraiment dur de repasser sur terre...

Si ça n'avait pas été Paris, vous auriez fait le même choix de les faire ?

Dur de répondre. Là, Roland-Garros, c'est ''no brainer'' (une évidence). Ça ne va pas être si simple, mais je suis capable de performer. »

lire aussi

Toute l'actu de Wimbledon