Israël : la mère de l’otage Noa Argamani est morte
Sa libération lui a permis de lui faire ses adieux. La mère de Noa Argamani, une otage israélienne capturée lors des attaques du 7 octobre 2023 par le groupe terroriste Hamas et libérée au début du mois de juin, a succombé à un cancer du cerveau contre lequel elle se battait depuis plusieurs années, ont annoncé mardi 2 juillet les autorités israéliennes. Noa Argamani a passé les derniers jours au chevet de sa mère, Liora Argamani, dont la maladie était en phase terminale.
«Ã‚ Nous sommes dévastés d'annoncer que Liora Argamani, la mère de l'otage libérée Noa Argamani, est décédée àla suite d'une intense bataille contre le cancer », a indiqué sur X le compte officiel de l'État d'Israël, joignant une photo de la mère et de la fille souriantes. « Nos c?urs sont avec Noa et Yaakov Argamani », le père de la jeune femme, ajoute le message. « Que le souvenir de Liora soit une bénédiction », conclut l'État d'Israël.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s'est dit sur son compte X « profondément attristé », partageant « le chagrin de la famille ». « Liora a combattu cette maladie maudite et s'est accrochée à la vie pour retrouver sa fille Noa, avec qui elle a été réunie lors de l'héroïque opération Arnon. Elle est décédée alors que son dernier souhait a été exaucé et que Noa était à ses côtés », a-t-il salué.
Des lettres adressées à Joe Biden
Âgée de 61 ans, Liora Argamani s'était activement battue afin d'obtenir la libération de sa fille et de l'ensemble des otages du Hamas. Malgré une maladie dégénérative, qui a notamment entraîné une paralysie partielle de son corps et des dégradations mentales, Liora Argamani avait écrit plusieurs lettres au président américain Joe Biden et était apparue sur la chaîne américaine CNN, en décembre 2023.
À LIRE AUSSI Otages, cessez-le-feu? En Israël, Netanyahou en zone de turbulences
«Ã‚ Ã‰tant enfant unique et enfant d'une mère atteinte d'une maladie en phase terminale, ma plus grande inquiétude en captivité était pour mes parents. C'est un grand privilège d'être aux côtés de ma mère après huit mois d'incertitude », s'était réjouie Noa Argamani au moment de sa libération.