Cuba: écrasée par l'inflation, l'île vit un scénario «d’économie de guerre»

Façades délabrées, délabrées, maisons vétustes, voire abandonnées de La Havane... (image d'illustration).

Cuba vit un scénario « d’économie de guerre », c’est ainsi que Mildrey Granadillo de la Torre, première vice-ministre de l'Économie et de la planification a expliqué l’annonce de nouvelles mesures de restrictions budgétaires. Objectif : réduire le déficit qui explose et ralentir l’inflation galopante.

À Cuba, l’inflation atteint plus de 30%, l’économie s’est contractée de 2% et le peso cubain s’est déprécié de plus de 50% face au dollar. Dans la rue, l’heure est au découragement, les pénuries alimentaires s’enchaînent, et les produits de base sont épuisés. Sans compter le manque de médicaments et les coupures d’électricité.

Sombre contexte

Dans ce contexte très sombre, le gouvernement cubain annonce une série de mesures. Parmi lesquelles, le contrôle des prix des produits alimentaires et une relance de la production agricole. Pour réduire les dépenses publiques, il annonce également une baisse du nombre des fonctionnaires, ainsi que des mesures pour lutter contre l’évasion fiscale.

Sanctions américaines

Le régime communiste pointe du doigt le renforcement des sanctions américaines, comme la cause de toutes ses difficultés. Reste que le tourisme, principale source de devises de Cuba, n’a pas retrouvé ses niveaux d’avant la pandémie de Covid-19. L’an dernier, l’île a reçu près de deux millions de visiteurs, alors qu’avant la pandémie, elle en accueillait près de 5 millions.

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