Eduardo Camavinga sur la suite de l'Euro 2024 : « C'est à la fin du bal qu'on paie les musiciens »

Eduardo Camavinga était en conférence de presse avant le match face à la Belgique. (S. Mantey/L'Équipe)

Le milieu de l'équipe de France Eduardo Camavinga a rappelé en conférence de presse qu'il n'était pas inquiet pour la suite de l'Euro 2024.

Passé en conférence de presse juste après Ibrahima Konaté, Eduardo Camavinga était surpris par l'affluence. « Vous êtes beaucoup », s'étonna-t-il. Le milieu du Real Madrid, qui a fait des réponses courtes, s'est montré souriant et, même si l'Euro ne correspond pas à ses attentes au niveau du temps de jeu, il demeure impliqué et prêt à répondre aux objectifs des Bleus au cas où Didier Deschamps le ferait entrer. Y compris comme latéral gauche.

«Â Champion d'Europe avec le Real Madrid, vous avez un statut de joueur important et pourtant, vous jouez peu en équipe de France. Comment vivez-vous cet Euro ?

Ce n'est pas un bilan positif pour moi. Le fait que je ne joue pas beaucoup ne me fait pas forcément plaisir. Mais je sais qu'un jour ou l'autre, mon heure arrivera. Il faut se tenir prêt, comme à la Coupe du monde lorsque le coach m'a demandé d'entrer en finale.

Quand on est remplaçant, comment se prépare-t-on à être le plus impactant possible si jamais le sélectionneur vous fait entrer ?

Il faut se tenir prêt pendant les entraînements, déjà. Moi, avant les matches, je fais la même chose, j'écoute la musique, je fais mes échauffements. Si je suis bien dans ma tête, les jambes vont suivre. Une compétition ne se joue pas à onze. Le plus important est d'être concentré jusqu'au bout.

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Vous avez déclaré après le nul contre la Pologne (1-1) que l'équipe de France était une grande équipe. En quoi l'est-elle ?

De par l'histoire de l'équipe de France, et les grands joueurs qu'on a. Le niveau de jeu ne m'inquiète pas. Le plus important, c'est que c'est à la fin du bal qu'on paie les musiciens.

Que pensez-vous de la Belgique ?

Cela reste une grande nation, avec de grands joueurs. Après, la phase de groupes, c'est le passé, comme pour nous. Mentalement, les Belges vont changer. Cela reste une équipe qui peut nous surprendre à tout moment.

Avez-vous échangé avec Thibaut Courtois ?

Pas encore. Je vais commencer par Eden (Hazard), puis j'enverrai un message à Thibaut. On verra ce qu'ils vont me dire (il sourit).

Vous avez aussi affronté Jérémy Doku. Qui, de lui ou d'Ousmane Dembélé, est le meilleur dribbleur ?

Déjà, Jérémy, j'ai joué avec lui à Rennes. C'est difficile de défendre contre lui, il est explosif. Après, entre Ousmane et Jérémy, ce sont des dribbles différents. Jérémy est plus agressif, plus dans l'explosivité. Ousmane dribble plus en finesse. Mais il n'y en a pas un meilleur que l'autre.

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Êtes-vous content que Courtois se soit disputé avec le sélectionneur (Domenico Tedesco) ?

Il s'est embrouillé, vraiment ? Ils se sont dit quoi ? Bon, qu'il ne joue pas est une bonne chose pour nous.

Si vous deviez entrer comme latéral gauche, comme au Qatar, le feriez-vous avec le même plaisir ?

Je ne prends toujours pas de plaisir (à ce poste), ça n'a pas changé. Mais je suis un joueur d'équipe. Si je dois rejouer latéral, je le ferai. Mais ça reste un poste que je n'affectionne pas. »

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