Formule 1. Pour Stefano Domenicali, patron de la F1, « Le Mans ? Trop de complications »
Stefano Dominecali, président de la Formule 1.
Le président de la Formule 1, Stefano Domenicali, a fait le point sur les possibilités de voir un Grand Prix de France faire son retour au sein du calendrier du championnat du monde. L’ancien dirigeant de Ferrari (2008-2014) a notamment évoqué les diverses options en France, notamment celle du Castellet et a clairement fermé la porte au circuit du Mans.
«Â J’ai rencontré Pierre Fillon (président de l’Automobile club de l’Ouest) pour parler du Mans mais il y a trop de complications pour faire venir la F1 là -bas. » Dans les colonnes de L’Équipe , ce vendredi 28 juin, Stefano Domenicali a fait le point sur les chances de voir un Grand Prix de France retrouver une place dans le calendrier du championnat du monde de Formule 1. Le président de la F1 a fermé la porte à la Sarthe, sans que cela soit une surprise, et estime que le Paul-Ricard du Castellet demeure la seule option.
«Ã‚ La F1 et la France font sens »
Pour Stefano Domenicali, au Paul-Ricard « il y a des problèmes de logistique, de circulation mais si l’opportunité commerciale avec suffisamment de spectateurs se présente, pourquoi pas. Le circuit est sans doute la meilleure et la seule possibilité dans votre pays. » La F1 n’a plus mis les roues sur les sol français depuis 2022. « Je respecte la France, je mesure l’importance de votre pays dans l’histoire du sport automobile et je connais la passion de vos concitoyens pour la F1, mais je ne peux pas faire plus que de dire : ma porte vous sera toujours ouverte pour discuter parce que la F1 et la France font sens. »
Le Grand Prix de France a été remplacé par le Grand Prix de Las Vegas et son nouveau circuit urbain. En juillet 2023, Nice Matin révélait que le Président Emmanuel Macron était favorable à un retour de la F1 au Castellet. « Soyez certain que je partage pleinement votre ambition. En effet, vous le soulignez, notre pays doit être en mesure, à l’instar des autres grands évènements internationaux sportifs qu’il organise chaque année, de renouer avec la Formule 1, pour le plaisir de tous. C’est un enjeu d’attractivité pour notre pays, de rayonnement de notre industrie automobile et d’innovation pour accompagner la décarbonation de ce secteur. » Reste alors à convaincre les partenaires économiques.
En avril, le quotidien Le Monde révélait qu’une enquête avait été ouverte concernant les comptes du Grand Prix de France. La dette du Groupe d’intérêt public (GIP) GPF-Le Castellet, chargé de l’organisation et présidé par le maire de Nice Christian Estrosi, s’élèverait à 32 millions d’euros.