Maxime Janvier : "Si je pouvais recommencer ma vie, je ne jouerais jamais au tennis"
Maxime Janvier : "Si je pouvais recommencer ma vie, je ne jouerais jamais au tennis"
Maxime Janvier classé numéro 225 du monde a parlé de son expérience en tant que joueur et ses propos vont en choquer plus d'un nous vous l'assurons ! Le tricolore a carrément expliqué qu'il ne conseillerais la vie de tennisman à personne et que s'il pouvait faire marche arrière, jamais de sa vie il ne toucherais une raquette de tennis : " Si je pouvais recommencer ma vie, je ne jouerais plus jamais au tennis.
le tennis me répugne beaucoup, il me déçoit. Quand j'étais plus jeune, je ne pensais pas du tout comme ça. Je n'aurais jamais commencé à jouer au tennis si j'avais su cela. Il y a un manque de stabilité permanent.
On peut être 50e et l'année suivante 800e au classement mondial. Rien n'est acquis et il n'y a pas de protection. Je n'attends plus rien de ce sport. Quand j'étais plus jeune, j'adorais le tennis. Aujourd'hui, je le trouve très injuste.
Certains joueurs du Top 300 sont meilleurs que ceux du Top 50, mais ceux du top-50 y restent car il obtiennent tout le temps des wildcards. Les joueurs ne peuvent pas progresser dans le classement. Il faut être comme Mpetshi, qui a dû gagner deux ou trois Challengers et bien figurer dans un ATP 250.
Le Top 50 n'a qu'à gagner un match et cela vaut autant de points qu'une finale de Challenger. Il est pratiquement impossible d'atteindre le sommet, et tout cela m'a éloigné du sport. Si je pouvais recommencer ma vie, je ne jouerais pas au tennis.
Je jouerais au football ou au basket. "a-t-il déclaré pour le compte de L’Équipe.
Maxime Janvier ne laisse pas tomber le tennis pour l'argent
Si le français n'a pas raccroché sa raquette c'est simplement car financièrement parlant il ne peut pas se le permettre : " Je n'abandonne pas à cause des prix.
C'est très difficile, parce qu'un prix peut changer complètement votre vie en trois mois si vous jouez bien. Si ce n'était pas pour l'aspect financier, j'aurais arrêté depuis longtemps. Bien sûr, jouer Wimbledon, faire des deuxièmes semaines ? Je préfère cela à d'autres emplois, c'est pourquoi je continue.
Si dans trois ans je suis dans le Top 400, je me donne trois mois pour remonter dans le classement et si ce n'est pas le cas, j'arrête. J'aimerais beaucoup être professeur de tennis, à n'importe quel niveau, pour transmettre mon savoir.
Ce que j'aime dans le tennis, c'est que vous êtes votre propre patron. Il n'y a personne au-dessus de vous. "