Griezmann, la nouvelle trahison de Deschamps !
Didier Deschamps et Antoine Griezmann (1)
Les joueurs de l’équipe de France étaient (quasi) unanimes au début de l’Euro lorsqu’il s’agissait de désigner le chouchou de Didier Deschamps chez les Bleus. « Antoine Griezmann », répondaient-ils. Le sélectionneur tricolore avait lui-même admis l’affection particulière qu’il portait pour le Madrilène. « Tu es quand même un peu mon chouchou », avait-il confié au micro de Téléfoot, ajoutant : « Pour une équipe, c'est merveilleux de l'avoir. Une relation humaine et de confiance s'est créé. »
L’estime était réciproque. « Je donne tout pour le maillot, la France, mais aussi pour lui (ndlr : Deschamps). Chaque match, chaque action, c'est comme un merci que je lui adresse. Je veux tout faire pour qu'il soit fier de son numéro 7 », avait confié le Mâconnais durant la Coupe du monde 2022 alors que Didier Deschamps semblait poussé dehors afin de faire place nette pour Zinedine Zidane.
Devenu un joueur comme un autre
Cette relation privilégiée aura donc volé en éclats à l’occasion de l’Euro. La faute à la mise au banc du n°7 à l’occasion du troisième match de poule face à la Pologne alors que Didier Deschamps était déterminé à aller sa meilleure équipe pour décrocher la première place du groupe. L’opération a échoué et le sélectionneur tricolore a justifié comme il a pu ce déclassement. « Il a joué quasiment tous les matches en entier. Vous avez un os à ronger. Pour moi, ce n’est pas un problème. Pensez ce que vous voulez, mais ce n’est pas un problème, c’est un choix. Comme Marcus (Thuram) a soufflé aussi. Ça peut arriver à d’autres », a-t-il confié.
Si Antoine Griezmann pourrait faire son retour contre la Belgique, lundi, il n’en est pas moins devenu un joueur comme un autre, l’égal de Marcus Thuram. L’ancien milieu de terrain tenait un tout autre discours une semaine plus tôt après le premier match – raté – contre l’Autriche. « L’influence d’Antoine dans notre jeu est une part importante. Je le connais aussi, c’est un joueur qui a l’habitude. J’ai une totale confiance en lui. Pour nous, c’est important qu’il ait la plus grande influence dans notre jeu », affirmait alors le sélectionneur tricolore.
Des liens distendus
La chute n’en est que plus brutale pour Antoine Griezmann et l’ancien Barcelonais a eu bien du mal à cacher sa frustration. Elle était d’ailleurs bien visible, mardi, au moment de son entrée en jeu contre la Pologne. Il a en effet livré 30 minutes calamiteuses et a même eu droit à une soufflante de Didier Deschamps en plein match. De quoi distendre un peu plus les liens entre les deux hommes.
Et le lien a pu se rompre d’autant plus facilement que le sélectionneur avait donné un premier coup de canif, il y a un an en faisant de Kylian Mbappé son nouveau capitaine alors qu’Antoine Griezmann était clairement candidat et remplissait toutes les cases. Mais ses dix années en bleu n’avaient pas suffi face à Kylian Mbappé. A en croire Didier Deschamps, le vice-capitaine avait vite ravalé sa frustration. Il pourrait cette fois en être autrement…