Législatives : Emmanuel Macron songerait déjà à une nouvelle dissolution
Si les élections législatives anticipées déclenchées à peine une heure après l’annonce des résultats des européennes débouchent sur une cohabitation, une nouvelle dissolution pourrait être envisagée, selon un dirigeant d’un parti allié de Renaissance, a appris Le Figaro.
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« On ne va pas laisser Bardella à Matignon jusqu'en 2027 ! », a estimé la personnalité politique, qui a mentionné « une fenêtre de tir entre juin et décembre 2025 ». « Après, il y a les élections municipales et les sénatoriales en 2026, puis on va se lancer dans la présidentielle », a-t-il ajouté.
Un délai d’un an à respecter
Selon l’article 12 de la Constitution, « Le Président de la République peut, après consultation du Premier ministre et des Présidents des Assemblées, prononcer la dissolution de l’Assemblée nationale. Les élections générales ont lieu vingt jours au moins et quarante jours au plus après la dissolution. […] Il ne peut être procédé à une nouvelle dissolution dans l’année qui suit ces élections. »
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Ce ne serait pas une action inédite. Ouest-France a rappelé que, durant la Ve République, le général de Gaulle et François Mitterrand ont prononcé chacun deux fois la dissolution de l’Assemblée. Selon les calendriers et la loi, Emmanuel Macron pourrait encore demander deux dissolutions de l’organe.