MotoGP : « je ne blâme pas Ducati ni sa société mère sur le recrutement de Marc Marquez, ce sont eux qui reçoivent le plus de publicité », mais qui a dit ça ?
La décision de Ducati d’engager Marc Marquez pour la saison MotoGP 2025 a suscité de nombreux commentaires, autant pour ses implications financières que sportives. Simon Crafar, commentateur sur motogp.com, a souligné ce week-end depuis Assen que l’arrivée de Marquez n’était pas uniquement motivée par ses performances sur la piste.
« Que cela vous plaise ou non, que vous pensiez que c’était injuste envers Jorge, ce qui est tout à fait vrai… Que vous pensiez que c’était un choix évident de prendre Marc, ce qui est tout à fait vrai… Je ne blâme pas Ducati ni sa société mère. Ce sont eux qui reçoivent le plus de publicité », a déclaré Crafar.
L’ascendant commercial de Marquez est indéniable. Gigi Dall’Igna, ingénieur en chef de Ducati, a pris cette décision en considérant non seulement les capacités de Marquez sur une moto, mais aussi l’énorme attraction médiatique qu’il génère. « Il est tellement déterminé. Il fait en sorte que tout se passe bien. Dans cette bataille, il est la seule machine GP23. Il n’y est pas depuis longtemps. Gigi Dall’Igna voit toutes les données, il voit ce qu’il fait, avec ce qu’il a », a ajouté Crafar. L’enthousiasme des sponsors et de la maison mère, Audi, passionnée de marketing, a également pesé dans la balance.
Marc Marquez
Marc Marquez : « cette année, j’apprends à piloter cette Ducati avec Pecco Bagnaia »
Pecco Bagnaia, le champion en titre, a affirmé à Assen que Ducati ne l’avait pas consulté sur le choix de son prochain coéquipier. Marquez a également insisté sur le fait que, jusqu’à leur rencontre à Assen cette semaine, ils n’avaient pas discuté de cette grande décision. « Non, nous n’avons pas eu l’occasion de parler avec Pecco », a déclaré Marquez sur crash.net. « C’est le champion. Pour moi, c’est quelque chose de super sympa. Cette année, j’apprends à piloter cette Ducati avec lui. L’année prochaine, nous ferons de la même manière. C’est le numéro 1 dans le box. C’est celui qui a gagné au cours des deux dernières années. »
Malgré la compétition inévitable entre eux sur la piste, Marquez insiste sur la nécessité de collaborer pour le bien de l’équipe : « nous allons essayer à 100 % d’être proches de lui. Sur la piste, nous serons en compétition les uns contre les autres, mais dans le box, nous devons aider l’équipe à être la plus forte sur la grille. »
L’année prochaine promet d’être captivante avec deux champions du monde, Bagnaia et Marquez, sur la meilleure MotoGP. Mais pour l’instant, à Assen, la priorité reste la lutte pour le titre. Martin de Pramac mène le championnat avec 18 points d’avance sur Bagnaia, tandis que Marquez, troisième avec 35 points de retard, espère encore décrocher sa première victoire sur une Ducati.
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