Qu'est-ce que le "Puppy Blues" qui survient chez les propriétaires de chiots ?
Qu'est-ce que le "Puppy Blues" qui survient chez les propriétaires de chiots ?
Une nouvelle étude révèle que les propriétaires de bébés chiens peuvent éprouver les mêmes sentiments que ceux du baby blues.
L’arrivée d’un chiot dans le foyer est un événement heureux, du moins en théorie. En pratique, ce nouveau membre de la famille peut être une source d’anxiété, de frustration et de lassitude pour certains propriétaires, ont découvert des chercheurs de l'Université d'Helsinki.
À l’instar des jeunes parents qui peuvent souffrir de baby blues, les propriétaires de chiots peuvent ressentir un “puppy blues”,d’après leur étude publiée dans la revue npj Mental Health Research. Les auteurs ont interrogé plus de 2 000 volontaires ainsi que 135 qui ont connu de la détresse pendant la période de chiot.
“L'étude a révélé que ce que l'on appelle le "puppy blues" se manifeste de trois façons : l'anxiété, la frustration et la lassitude. Ces trois symptômes se manifestent souvent simultanément, mais dans certains cas, un ou deux d'entre eux peuvent être particulièrement prononcés”, a expliqué la psychologue et chercheuse doctorante Aada Ståhl, dans un communiqué.
Le poids des responsabilités
En cause, les propriétaires s’inquiètent pour le bien-être et le bon développement de leur animal de compagnie, ainsi que de leur capacité à s’en occuper. Ils peuvent se sentir coupables si tout ne se déroule pas comme prévu. À cela s’ajoute un quotidien qui peut être difficile à gérer lorsque l’on s’occupe d’un chiot : celui-ci ne dort pas toutes les nuits, il n’est pas propre et a besoin d’une attention constante.
“Près de la moitié des propriétaires déclarent avoir vécu des expériences négatives importantes pendant la période de chiot de leur chien, et seulement environ un dixième d'entre eux déclarent avoir vécu les niveaux de tension les plus graves. Ces résultats correspondent à la prévalence de la dépression postpartum. Cependant, les sentiments négatifs s'estompent relativement rapidement”, a rassuré le professeur Hannes Lohi.
Car oui, la bonne nouvelle, c’est que le “puppy blues” disparaît au fur et à mesure que le chien grandit. “Fait intéressant, nous avons constaté un biais affectif qui s’estompe, écrivent les auteurs, les souvenirs des expériences vécues pendant la période du chiot devenant plus positifs avec le temps.”
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