Hockey Pro League : les Néerlandaises plus réalistes que les Panthères
Hockey Pro League : les Néerlandaises plus réalistes que les Panthères
Après leur défaite de ce lundi, les Néerlandaises voulaient clairement remettre les pendules à l’heure pour la manche retour de ce derby des plats pays en Pro League. Un duel disputé dans un Wagener Stadium plein à craquer et chauffé à blanc. Et les tribunes ne tardaient pas à exploser puisqu’il ne fallait que 5 petites minutes à Yibbi Jansen pour lancer les hostilités sur penalty et inscrire son 18e but dans la compétition. Les Panthères, sans Emily White mais avec Michelle Struijk, étaient prises à la gorge dans cette entame de partie. Le rythme était bien différent de la rencontre disputée à Utrecht. Le temps était très élevé et les Pays-Bas mettait tout en œuvre pour emballer le match et le plier au plus vite.
Les numéros 1 mondiales contrôlaient également le deuxième quart d’heure en proposant un hockey fluide et rapide. Les Belges, de leur côté, tentaient de casser le rythme mais également d’appliquer leur plan de jeu mais elles ne disposaient que très peu d’espaces pour le mettre en pratique. C’était compliqué de bouger le bloc défensif adverse et de pénétrer dans le cercle d’Anne Veenendaal. Mais à la 27e minute, les Néerlandaises doublait leur avance via Yibbi Jansen, sur une suite de penalty. Sa première tentative était déviée sur le poteau par Elodie Picard mais la meilleure buteuse de la compétition récupérait la balle et l’envoyait au fond du but.
Des ajustements tactiques en seconde période
Il restait donc 30 minutes aux Red Panthers pour tenter de redresser la barre. Mais pour y parvenir, elles allaient devoir commettre moins d’erreurs techniques, ajuster certains détails tactiques en se montrant plus intransigeante dans leur press et essayer de d’être plus inspirées dans leurs reconversions offensives. Les Néerlandaises ne lâchaient rien même si elles ne mettaient que rarement le nez dans le cercle belge. Et c’est finalement à la 42e minute que les protégées de Raoul Ehren obtenaient leur premier penalty de la rencontre. Stephanie Vanden Borre ne tremblait pas et envoyait un sleep à plat qui rochait sur la gardienne et sur la défenseuse avant de terminer sa course dans le but (2-1). C’était donc du 100% pour les Panthères.
Dans le dernier quart-temps, la Belgique essayait de prendre l’ascendant sur l’équipe locale en continuant à pousser et en monopolisant la balle. Mais les Pays-Bas restaient dangereux même si les 2 nouveaux p.c. obtenus ne donnaient rien. En fin de rencontre, Elodie Picard devait également intervenir sur un tir en revers de Frédérique Matla mais le score n’évoluait plus.
Au coup de sifflet final, Justine Rasir retenait de nombreux motifs de satisfaction malgré la défaite. « En début de rencontre, nous nous sommes, peut-être, laissées un peu impressionner par cette ambiance Il y avait beaucoup de monde et beaucoup de bruit. Nous avons mis un peu trop du temps à renter dans le match et à trouver notre niveau. Nous n’étions pas suffisamment tranchantes et certaines connexions n‘étaient pas bonnes. Mais en seconde période, nous avons montré la même chose que lundi. Nous avons offert plus d’options de passes et nous avons défendu un peu plus fort. Comme toujours dans ce genre de match, il n’y a pas eu beaucoup de possibilités des 2 côtés. Avec la fatigue, nous avons manqué d’un peu de clairvoyance dans le dernier geste. Mais ce sont encore des choses que nous pouvons améliorer. »
Samedi, à 16h30, la Belgique disputera sa toute dernière de la compétition face à la Grande-Bretagne. Un 8e succès leur permettrait de terminer à la 4e place de cette saison de Pro League, devant la Chine, le 1e adversaire à Paris, mais surtout d’achever leur parcours avec un sentiment positif avant d’entamer la dernière ligne droite de leur préparation olympique.