Le candidat républicain à la présidence et ancien président américain Donald Trump, en Floride, le 24 mars 2024.
L’ancien président des États-Unis Donald Trump doit fournir, lundi 25 mars, devant la justice de New York, la garantie qu’il paiera près d’un demi-milliard de dollars d’amendes auquel il a été condamné au civil, avec ses fils Eric et Don Jr., pour fraudes financières au sein de leur empire immobilier Trump Organization dans les années 2010.
Une journée qui pourrait écorner son image. L’ancien président des États-Unis Donald Trump, candidat à sa réélection en novembre, fait face lundi 25 mars 2024 à deux échéances cruciales devant la justice de New York, rapporte l’AFP.
Inculpé dans quatre affaires pénales et déjà condamné à de très lourdes amendes dans deux procès civils, le populiste et conservateur américain de 77 ans a rendez-vous avec un juge du tribunal pénal de Manhattan pour qu’il fixe une nouvelle date à son procès historique dans une affaire de paiements à une actrice de films X.
Ce même jour, il doit également fournir la garantie qu’il paiera au moins 454 millions de dollars d’amendes auquel il a été condamné au civil, avec ses fils Eric et Don Jr., pour fraudes financières au sein de leur empire immobilier Trump Organization dans les années 2010.
«Ã‚ Il s’est toujours affiché en milliardaire qui a réussi »
Si Donald Trump ne le fait pas, « son image changera radicalement aux yeux de beaucoup de gens car il s’est toujours affiché en milliardaire qui a réussi », résume pour l’AFP Andrew Weissmann, ancien procureur fédéral.
Ses avocats se disent, depuis des semaines, dans l’incapacité de fournir cette caution censée suspendre, le temps d’un appel, le jugement de février qui interdit aussi à Trump père et fils de diriger leurs entreprises à New York pendant trois et deux ans.
Vendredi 22 mars, l’ex-chef de l’État a assuré disposer de « près de 500 millions de dollars en liquide, dont une partie importante est destinée à être utilisée dans (sa) campagne » contre le président démocrate Joe Biden.
Il pourrait aussi être forcé de « vendre ses biens immobiliers »
Il a bénéficié aussi le même jour d’une bouffée d’oxygène financière avec un feu vert à l’entrée en Bourse de sa société de médias, Trump Media & Technology Group, qui pourrait lui rapporter des milliards de dollars et servir ainsi de caution, précise l’AFP.
Selon Carl Tobias, professeur de droit de l’université de Richmond, aux États-Unis, Donald Trump subira « une humiliation » s’il ne fournit pas la caution. Il pourrait aussi être forcé de « vendre ses biens immobiliers » ou se les faire « saisir » par la procureure James, comme la Trump Tower sur la 5e avenue et son immeuble de Wall Street, à Manhattan.
Le professeur pense même que l’homme d’affaires pourrait « se déclarer en faillite personnelle ».
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