L’oryctérope du Cap, un animal unique en son genre

L’oryctérope du Cap est le seul membre de son genre, n’ayant aucun parent proche vivant aujourd’hui. Même s’il est appelé aardvark en afrikaans, ce qui signifie “cochon de terre”, il n’est pas directement lié aux cochons, ni même aux fourmiliers.

ANIMAUX – L’oryctérope du Cap est le seul membre de son genre, n’ayant aucun parent proche vivant aujourd’hui. Même s’il est appelé aardvark en afrikaans, ce qui signifie “cochon de terre”, il n’est pas directement lié aux cochons, ni même aux fourmiliers.

On trouve les oryctéropes dans une vaste zone de l’Afrique, principalement au sud du Sahara, mais ils évitent les territoires marécageux ou rocheux, où il leur est difficile de créer leur réseau de tunnels dans lesquels ils se cachent durant la journée, en sortant une fois la nuit venue pour chercher de la nourriture.

Ils sont insectivores et utilisent leur odorat très développé pour localiser leurs proies, qui se composent de fourmis et de termites. Ils éventrent leurs nids en utilisant leurs puissantes pattes équipées de griffes acérées, ou s’attaquent aux colonnes d’insectes lorsqu’ils se déplacent.

Bien équipé

L’oryctérope a une langue longue, fine et collante mesurant jusqu’à 30 cm qu’il utilise pour attraper les insectes en quantité, en consommant jusqu’à 50 000 par nuit. Il a un pelage très fin, mais une peau épaisse qui lui évite des blessures lorsqu’il creuse sous terre, ainsi que les piqûres ou morsures de ses proies.

L’oryctérope a tendance à ne pas trop s’éloigner de son réseau de tunnels, s’y réfugiant rapidement en cas de danger. Il peut également agrandir très rapidement un tunnel existant s’il est poursuivi sous terre, créant ainsi une barrière de terre entre lui et son poursuivant.

Les oryctéropes sont solitaires par nature, ne se rassemblant que pour s’accoupler. Un seul petit, pesant environ 1,8 kg, naît avec les oreilles aplaties ; elles ne se dressent qu’après environ trois semaines.

Le saviez-vous ?

Les oryctéropes sont responsables de la survie d’une plante appelée concombre aardvark (Cucumis humifructus). Ils consomment les fruits qui se développent sous terre, ce qui leur permet de s’hydrater. Les graines consommées se retrouvent ensuite dans leurs excréments qu’ils enterrent dans le sol, où elles peuvent pousser.

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