Des milliers d’étudiants, des fêtes jusqu’au bout de la nuit et des excès à foison. Non, vous n’êtes pas dans un scénario de film où alcool et débauche rythment les réjouissances. Le traditionnel Spring Break (congés de printemps, en français), connu comme la période de tous les excès chez les étudiants américains, fait son grand retour au printemps. Et si vous voyagez dans une destination plébiscitée des « Spring Breakers » (celles et ceux qui participent à l’événement), cela pourrait malheureusement impacter votre séjour.
Cette année, l’essentiel des universités libère leurs étudiants le 11 mars, pour un retour à l’école prévu le 1er avril 2024. Le pic des festivités, lui, se cale la plupart du temps avec l’avènement du printemps, le 20 mars. Notez cependant que plusieurs destinations sont déjà envahies par les foules, car certains établissements ont lancé le top départ de leur Spring Break le 24 février. Si vous voyagez sur ces dates, vous risquez donc de croiser quelques fêtards. Ceux-ci affectionnent tout particulièrement le Mexique, notamment Cancun et les plages du Yucatan. Mais ils ne délaissent pas pour autant le Pays de l’Oncle Sam. Si vous voulez les éviter, tirez donc une croix sur la Floride, surtout Miami, Panama City, Fort Lauderdale, Daytona Beach, l’île de Key West ou encore Tampa. Même chose pour la Californie, et plus particulièrement le quartier de Venice Beach à Los Angeles et le désert de Palm Springs.
Spring Break s’est exporté en Europe : l’événement est ainsi célébré en Espagne, notamment à Salou ou Lloret del Mar. Entre amis, ou entre camarades d’école, des nombreux séjours permettent aux étudiants de faire la fête dans des destinations généralement ensoleillées. Depuis quelques années, les organisateurs ont élargit leur circuit touristique vers l’Europe de l’Est ou même la France.
Un événement controversé
Si Spring Break renvoie initialement – dès 1936 – seulement aux vacances universitaires au cours desquelles les étudiants américains s’envolent vers des destinations ensoleillées. Au cours des années 1970 et 1980, des beuveries et toutes sortes d’excès étaient tellement fréquentes, que la situation a poussé le maire de Fort Lauderdale de l’époque, Robert Dressler, à introduire un règlement contre la consommation d’alcool en public dans sa ville. Cinq décennies plus tard, le sujet revient régulièrement dans l’actualité.
En 2021, des « Spring Breakers » avaient été accusés d’avoir drogué et violé une jeune femme, par la suite retrouvée morte. Et depuis quelques années, les fusillades se sont multipliées à cette période et ont causé la mort de plusieurs personnes. Couvre-feu, interdiction de vente d’alcool après une certaine heure, restriction des rassemblements, systèmes d’amende pour nuisance sonore… Plusieurs mesures de sécurités ont, depuis, été mises en place pour encadrer les foules. C’est par exemple le cas à Miami Beach ou à Panama City Beach (Floride).
Pour minimiser les excès, le gouvernement américain a également diffusé un message à l’attention des Spring Breakers. Dedans, il exhorte à « voyager intelligemment » et à garder en tête certains réflexes : il invite notamment à boire de manière responsable et à ne pas nager après avoir bu ou en cas de levée des drapeaux signalant des conditions dangereuses. Si vous vous rendez sur place pour vivre l’expérience Spring Break, ne faites donc pas l’impasse sur ces recommandations.
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