Les dirigeants de 18 pays, dont les Etats-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, appellent dans un texte commun à « la libération immédiate de tous les otages retenus par le Hamas à Gaza ». AFP/ Ahmad Gharabli
Les dirigeants de 18 pays, dont les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne, appellent dans un texte commun à « la libération immédiate de tous les otages retenus par le Hamas à Gaza ».
«Ã‚ L’accord sur la table pour libérer les otages permettrait un cessez-le-feu immédiat et prolongé àGaza », affirme le texte diffusé par la Maison Blanche. Un tel accord permettrait aussi « de faciliter la livraison accrue d’une aide humanitaire indispensable àtravers Gaza, et pourrait mener àune véritable fin des hostilités », relève le texte.
«Ã‚ Le sort des otages et de la population civile àGaza, qui sont protégés par le droit international, est une inquiétude internationale », ajoute le communiqué.
Des négociations au point mort
Le texte a été signé par les dirigeants de l’Argentine, de l’Autriche, de l’Allemagne, de la Bulgarie, du Canada, de la Colombie, du Danemark, de la Hongrie, de la Pologne, du Portugal, de la Roumanie, de la Serbie, de l’Espagne et de la Thaïlande.
Les négociations menées par l’intermédiaire de pays médiateurs sont au point mort, Israël et le Hamas s’accusant mutuellement de les bloquer.
Le Qatar, ainsi que les États-Unis et l’Égypte, sont engagés dans des pourparlers pour obtenir une trêve dans le territoire palestinien et la libération des otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens détenus en Israël.
129 otages encore captifs, dont 34 présumés morts
Selon un bilan de l’AFP, établi à partir de données officielles israéliennes, plus de 250 personnes ont été enlevées lors de l’attaque du 7 octobre menée depuis Gaza contre Israël par des commandos du Hamas, qui a entraîné la mort de 1 170 personnes. 129 otages seraient encore captifs à Gaza, dont 34 sont morts selon des responsables israéliens.
Un des objectifs affichés de Benyamin Netanyahou dans la guerre à Gaza est de ramener les otages, dont les familles et proches se rassemblent régulièrement pour tenter de faire pression sur leur gouvernement pour obtenir leur libération. Mercredi, le Hamas a diffusé sur sa chaîne Telegram, une vidéo d’un otage, enlevé lors du festival de musique Nova. Hersh Goldberg-Polin, 23 ans, y accuse le Premier ministre israélien et les membres de son gouvernement d’avoir « abandonné » les otages.
Le soir même à Jérusalem, des dizaines de manifestants se sont réunis devant la résidence de Benyamin Netanyahou avec des pancartes sur lesquelles on pouvait lire : « Ramenez-les à la maison ».
En représailles de cette attaque, Israël a promis de détruire le mouvement islamiste palestinien au pouvoir à Gaza depuis 2007 et classé organisation terroriste par Israël, les États-Unis et l’Union européenne notamment. Sa vaste opération militaire dans la bande de Gaza a fait 34 305 morts, majoritairement des civils, selon le Hamas.
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