Le président rwandais Paul Kagame assistant à la 37e session ordinaire de l’Assemblée de l’Union africaine (UA) au siège de l’UA à Addis-Abeba le 17 février 2024.
Trois jours après un mini-sommet à Addis-Abeba sur la situation dans l’est de la République du Congo (RDC), les autorités rwandaises ont publié un communiqué dans la nuit du 17 au 18 février pour clarifier leur « position en matière de sécurité ». Ce week-end, les États-Unis ont demandé le retrait des forces rwandaises présentes dans l’est de la RDC, et de nouveau accusé Kigali de soutenir les rebelles du M23.
Le Rwanda clarifie sa position sécuritaire dans un communiqué publié dans la nuit du 18 au 19 février 2024. Après l’intensification des violences autour de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) ces dernières semaines et les déclarations américaines qui accusent de nouveau Kigali de soutenir le groupe armé du M23, le Rwanda dénonce une menace réelle pour sa sécurité et affirme être prêt à prendre toutes les dispositions pour se défendre.
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«Ã‚ Le Rwanda se réserve le droit de prendre toutes les mesures légitimes pour défendre son pays. » C’est ce qu’affirme le gouvernement de Kigali dans un communiqué au ton belligérant. Des déclarations dénonçant une « menace sérieuse » pour la sécurité nationale liée à la situation dans l’est de la RDC et aux propos des dirigeants congolais, dont le président du pays Félix Tshisekedi, ayant annoncé, insiste le communiqué du ministère rwandais des Affaires étrangères, « leur intention de vouloir envahir le Rwanda et de changer son gouvernement par la force ».
Kigali dénonce une « image profondément tronquée de la réalité »
Toujours dans ce communiqué, Kigali affirme avoir pris des mesures pour assurer une défense aérienne totale et réduire les capacités aériennes offensives de son voisin. Une mise en garde qui intervient deux jours après une attaque à la bombe dans l’aéroport de Goma qui a partiellement touché un avion de chasse congolais, perpétrée par des drones rwandais, selon Kinshasa.
Après l’appel lancé par les États-Unis au Rwanda à démanteler des missiles sol-air dans le territoire de Rutshuru et retirer ses troupes en RDC, Kigali dénonce une « image profondément tronquée de la réalité » et met en avant la collaboration de l’armée congolaise avec le groupe des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), rébellion à majorité hutue basée à l’est de la RDC depuis la fin du génocide contre les Tutsis de 1994 au Rwanda.
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