Selon l’UFC-Que Choisir, certaines crèmes solaires ne protègent pas aussi bien que ce qu’indiquent leurs emballages.
En plus d’être polluantes, certaines crèmes solaires ne protègent pas suffisamment contre les rayons ultraviolets (UV) et leurs effets pernicieux. L’alerte vient de l’UFC-Que Choisir : sur 13 crèmes pour le visage testées, étiquetées SPF 50 ou 50 + (le plus haut niveau de protection contre les UV), cinq «ne respectent pas les niveaux attendus de protection solaire», dénonce l’association dans un communiqué publié ce mardi 23 avril. «Quatre d’entre elles n’atteignent qu’une protection correspondant à un indice 30».
«Il est rare», souligne l’association, qu’elle constate «une telle proportion de défaillances, et qu’elles proviennent de marques aussi bien ancrées dans le paysage que Vichy, Biotherm ou Lancaster». Les deux autres marques concernées sont Isdin et Rituals. Au-delà de tromper les consommateurs sur leurs produits, ces manquements induisent de fait une moindre protection contre les dangers des rayons solaires – en particulier le risque de cancers de la peau, dont plus de 85 % sont la conséquence d’une exposition excessive aux UV naturels ou artificiels selon Santé publique France.
«Au vu de la forte proportion d’étiquetages potentiellement trompeurs, l’UFC-Que Choisir met en demeure les fabricants de rendre leurs produits conformes aux indices affichés ou à défaut de les retirer et se réserve la possibilité d’engager toute action utile en justice.» Elle annonce également saisir la Direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes (DGCCRF) «pour qu’elle sanctionne les marques commercialisant de tels produits, intensifie les contrôles sur les produits de protection solaire et prenne les mesures pour faire cesser ces pratiques».
Nocives pour l’environnement
D’autant que les prix de ces produits sont «stratosphériques». Au sein d’une même marque, les tarifs au litre des solaires pour le visage sont au moins deux fois plus chers que les solaires pour le corps, le plus souvent trois ou quatre fois plus cher et même et jusqu’à sept fois plus cher pour «Yves Rocher, qui argue qu’il s’agit aussi d’une crème anti-âge».
Le test de l’UFC-Que Choisir ne s’est pas limité à la protection contre les ultraviolets. Elle reconnaît que «la grande majorité des produits testés est exempte de composés indésirables pour la santé humaine». Mais alerte sur leur nocivité pour l’écosystème aquatique. Aussi la majorité des produits testés (10 sur 13) «écope d’une mauvaise note environnementale», à cause de composants «ayant des effets nocifs sur les organismes aquatiques». Ce pourquoi l’UFC insiste sur la nécessité «d’encadrer les allégations environnementales pour les produits cosmétiques».
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