Un agent public sur cinq est prêt à travailler plus d’heures chaque semaine pour être payé davantage, selon une étude publiée jeudi 28 mars par l’administration, à quelques mois d’une réforme qui vise à élargir la rémunération “au mérite” des fonctionnaires.
5% des agents souhaitent à l’inverse réduire leur temps de travail, quitte à être moins rémunérés, et ce sont donc 25% des fonctionnaires au total qui souhaitent moduler leur temps de travail, à la hausse ou à la baisse, détaille la Direction générale de l’administration et de la fonction publique (DGAFP) sur la base de données des années 2021 et 2022.
Le gouvernement souhaite élargir la rémunération “au mérite” des fonctionnaires.
“Les agents du secteur public sont un peu moins nombreux que les salariés du privé à souhaiter travailler plus (20% contre 23%)”, précise l’administration.
Les disparités sont toutefois importantes d’une branche de la fonction publique à une autre, les agents des collectivités territoriales étant nettement plus nombreux à vouloir travailler plus (27%) que les fonctionnaires d’État (16%) ou hospitaliers (17%).
Individualisation de la rémunération
L’étude de la DGAFP est publiée alors que le ministre de la Fonction publique Stanislas Guerini doit présenter au second semestre une réforme qui vise notamment à “mieux rémunérer ceux qui se décarcassent pour assurer nos services publics”.
Concrètement, le gouvernement veut élargir les possibilités de récompenser financièrement les agents “les plus méritants”, une individualisation de la rémunération que dénoncent en choeur les syndicats.
Mercredi lors d’un séminaire gouvernemental sur le travail, Stanislas Guerini a déploré que “200.000 agents ne (soient) toujours pas aux 35 heures”, selon des propos rapportés par le journal Le Parisien et confirmés à l’AFP.
L’étude de la DGAFP publiée jeudi révèle en outre que seuls 13% des agents publics souhaitent changer d’emploi (17% dans le secteur privé). Parmi ces 13%, 5% disent avoir cherché activement un nouvel emploi au cours du mois précédent et 8% ont envie de changer de profession mais n’ont effectué aucune recherche récente en ce sens.
Selon Stanislas Guerini, un des objectifs de la réforme à venir est justement de “rentrer plus facilement, bouger plus facilement et parfois pouvoir sortir plus rapidement de la fonction publique”.
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