Le Premier ministre du Qatar Mohammed ben Abdelrahman Al-Thani (ici en 2023) regrette que les négociations pour un cessez-le-feu à Gaza n’avancent plus. AFP
La période est jugée « sensible » selon un euphémisme du Qatar. Les négociations visant à faire cesser les hostilités dans la bande de Gaza et à libérer les otages israéliens « piétinent », a reconnu mercredi le Premier ministre du Qatar, un des médiateurs entre Israël et le Hamas palestinien.
«Ã‚ Nous passons par une phase sensible avec quelques piétinements et nous tentons, autant que possible, de la dépasser (…) de manière àmettre fin àla souffrance de la population àGaza et àobtenir la libération des otages » israéliens, a déclaré Mohammed ben Abdelrahman Al-Thani lors d’une conférence de presse.
Le Qatar, avec les États-Unis et l’Égypte sont engagés dans des pourparlers pour obtenir une trêve dans le territoire palestinien et la libération des otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens détenus en Israël.
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Les médiateurs avaient parié sur un cessez-le-feu avant le début du ramadan, mais les pourparlers n’ont pas progressé au cours du mois de jeûne musulman qui s’est terminé le 9 avril.
Au lieu de cela, les craintes se sont accrues de voir la guerre dévastatrice qui dure depuis plus de six mois à Gaza se transformer en un conflit régional, après la toute première attaque directe de l’Iran contre son ennemi juré Israël ce week-end.
Des « conflits sur différents fronts »
Le Premier ministre du Qatar a déclaré que Doha avait « mis en garde dès le début de cette guerre contre l’élargissement du cercle du conflit, et aujourd’hui nous assistons à des conflits sur différents fronts ». « Nous appelons constamment la communauté internationale à assumer ses responsabilités et à mettre fin à cette guerre », a-t-il ajouté, affirmant que la population palestinienne dans la bande de Gaza était confrontée « au siège et à la famine », l’aide humanitaire étant utilisée comme « un outil de chantage politique ».
La guerre a été déclenchée par une attaque sans précédent menée le 7 octobre par des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d’Israël, qui a fait 1 170 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été enlevées et 129 restent retenues à Gaza, dont 34 sont mortes d’après des responsables israéliens.
En représailles, Israël a juré de détruire le Hamas, qu’il considère comme une organisation terroriste de même que les États-Unis et l’Union européenne, et lancé une offensive qui a fait jusqu’à présent 33 899 morts, la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas.
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