Les régions septentrionales du Bénin, du Togo et du Ghana sont en proie à des attaques de groupes djihadistes qui prospèrent au Sahel et cherchent à descendre vers le sud
Le président du Togo Faure Gnassingbé, à Berlin le 30 octobre 2018 (illustration).
VIOLENCES – Les régions septentrionales du Bénin, du Togo et du Ghana sont en proie à des attaques de groupes djihadistes qui prospèrent au Sahel et cherchent à descendre vers le sud
Comme ses voisins, notamment le Burkina Faso, le Togo est touché par le djihadisme. Contrairement à son habitude, le gouvernement en place à Lomé a choisi lundi soir de dresser un bilan des attaques « terroristes » dans le pays, dans un communiqué lu à la télévision d’Etat.
Au cours de l’année 2023, le Togo a fait état de « 31 morts, 29 blessés et 3 disparus » dans des incidents « terroristes », a déclaré à la TVT Yawa Kouigan, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. « Notre pays a connu une attaque par embuscade, 11 accrochages avec les groupes armés terroristes, 9 explosions d’engins explosifs improvisés et vingt découvertes et neutralisations d’engins explosifs improvisés », a-t-elle précisé.
Une « première attaque » en novembre 2021
Selon la ministre, « la première attaque terroriste » a eu lieu à Sanloaga dans la préfecture de Kpendjal en novembre 2021, et « a été suivie de plusieurs incursions et incidents dans la région des savanes », dans le nord du pays, près de la frontière avec le Burkina Faso. Les régions septentrionales du Bénin, du Togo et du Ghana subissent des attaques et des incursions de groupes djihadistes qui prospèrent au Sahel et cherchent à descendre vers le sud.
Jusqu’à présent, le gouvernement togolais communiquait au compte-goutte sur ce sujet. En avril, le président, Faure Gnassingbé, avait indiqué que les djihadistes avaient fait environ 140 morts, dont quelque cent civils, depuis leurs premières attaques fin 2021 dans ce pays.
Des législatives « au plus tard à la fin du premier trimestre 2024 »
L’enjeu sécuritaire sera au cœur de l’organisation des prochaines élections législatives et régionales qui devraient se tenir « au plus tard à la fin du premier trimestre 2024 », comme l’a annoncé Yawa Kouigan dans le même communiqué. Le gouvernement a assuré « tenir compte de la persistance des défis sécuritaires pour garantir à tous – candidats, électeurs et citoyens – la sécurité nécessaire sur toute l’étendue du territoire national ».
Faure Gnassingbé est au pouvoir depuis 2005 après avoir succédé à son père, le général Eyadéma Gnassingbé qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant trente-huit ans.
MondeLiberia : Battu à la présidentielle, Weah érigé en modèle de fair-playMondeAfrique de l’Ouest : Quel est le rôle de la Cedeao ?
News Related-
Foot: Cristiano Ronaldo la joue fair-play en Ligue des champions asiatique
-
A Panmunjom, des soldats nord-coréens munis d'un pistolet après l'annulation de l'accord militaire intercoréen
-
Assurance chômage: les partenaires sociaux ont six mois pour renégocier, notamment sur les seniors
-
«Je ne regardais les réseaux sociaux que 15 minutes par jour»: la méthode d’Ulysse, major à HEC
-
Décarbonation, souveraineté, compétitivité... Macron attendu aux assises de l'économie de la mer à Nantes
-
Sam Bennett, un sprinteur à relancer pour Decathlon-AG2R La Mondiale
-
Burkina Faso: une attaque terroriste d'ampleur vise la ville de Djibo, dans le Sahel
-
VIDÉO. Fair-play, Cristiano Ronaldo obtient un penalty avec Al-Nassr et le fait annuler
-
EXCLU EUROPE 1 - Vieillir à domicile, un luxe de plus en plus coûteux
-
Guerre en Ukraine : quel est le rapport de force avant l’hiver ?
-
Pollution : Pourquoi la qualité de l’air n’est-elle jamais « bonne » en Bretagne ?
-
Ligue des champions. Le PSG qualifié pour les huitièmes de finale de C1 si…
-
Les trois meilleurs sacs banane en 2023
-
Assurance chômage : comment l’État met la pression sur les partenaires sociaux