Le président du Rassemblement national (RN) et candidat aux prochaines élections européennes a déploré les “comportements sectaires et groupusculaires d’une partie de la gauche.”
Jordan Bardella fait part de son indignation. Invité ce mercredi 17 avril sur BFMTV et RMC, le candidat du Rassemblement national aux prochaines élections européennes est revenu sur l’arrêt mardi d’une réunion de représentants de la droite nationaliste, dont Viktor Orban, Éric Zemmour et le Britannique Nigel Farage, dans la commune bruxelloise de Saint-Josse.
Le président de Rassemblement national (RN) Jordan Bardella le 17 avril 2024
Dans un premier temps, Jordan Bardella a rappelé que parmi les personnes empêchées de s’exprimer figurait “un chef d’État en exercice, par définition un chef d’État de l’Union européenne.”
“Sectarisme” et “violence”
Puis, le candidat qui est crédité de plus de 30% des intentions de vote en vue du vote continental s’en est pris à “une gauche sectaire, totalitaire, anti-démocratique” qui opère “en France comme dans beaucoup de pays d’Europe.”
“Le sectarisme et la violence, on ne fait que la subir. Je pense qu’aujourd’hui que ces comportements sectaires et groupusculaires d’une partie de la gauche nuisent au bon fonctionnement du débat démocratique. Ces élections européennes, c’est aussi un combat pour la liberté d’expression et la démocratie”, ajoute-t-il.
“Éric Zemmour doit pouvoir s’exprimer”
Jordan Bardella a également déclaré qu’Éric Zemmour a “le droit de pouvoir tenir meeting.” Vers 15h30, entouré de caméras, le polémiste français s’est présenté devant la porte de la salle de conférence, dont les policiers lui ont bloqué l’accès, avant de dénoncer une “dictature”.
“Éric Zemmour a été empêché de s’exprimer, je ne suis pas dans le même mouvement politique que lui, ça ne vous aura pas échappé, il est candidat contre moi dans ces élections européennes. Mais il doit pouvoir s’exprimer”, martèle-t-il.
Mardi, c’est le bourgmestre de Saint-Josse, Emir Kir, qui a en personne annoncé sur Facebook avoir pris un arrêté d’interdiction “pour garantir la sécurité publique”. “L’extrême droite n’est pas la bienvenue”, a ajouté l’élu.
Une décision critiquée par les autorités nationales: “L’autonomie communale est une pierre angulaire de notre démocratie mais ne peut jamais l’emporter sur la Constitution belge, qui garantit la liberté d’expression et de réunion pacifique depuis 1830”, a souligné le chef du gouvernement belge Alexander De Croo sur le réseau X.
Le dirigeant libéral flamand a jugé “inacceptable” la décision du bourgmestre de la commune bruxelloise de Saint-Josse, l’élu socialiste Emir Kir, d’interdire au bout de quelques heures cette réunion ouverte mardi matin.
Même tonalité chez le Premier ministre britannique Rishi Sunak, qui a qualifié la décision d'”extrêmement inquiétante”. “Cela nous laisse incrédules et consternés”, a déclaré de son côté l’Italienne Giorgia Meloni, cheffe d’un gouvernement ultra-conservateur.
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