Une fausse annonce d’attentat déjoué a entraîné une série de démissions
France’s Deputy Minister for Democratic Renewal and Government Spokesperson Prisca Thevenot attends a National hommage to French journalist, literature professor and author Maryse Conde, at the Bibliotheque nationale de France (BNF) in Paris on April 15, 2024. Maryse Conde died on the night between April 1 and April 2, 2024 at the age of 90 in Apt (Vaucluse), after a lifetime of humanist struggle and exploration of black and West Indian identities. (Photo by Ludovic MARIN / POOL / AFP)
couac – Une fausse annonce d’attentat déjoué a entraîné une série de démissions
Trois membres du cabinet de la porte-parole du gouvernement Prisca Thevenot ont démissionné quelques jours après un couac de la ministre sur une fausse annonce d’attentat déjoué, a-t-on appris mercredi dans son entourage, confirmant une information de Marianne.
«Ã‚ C’est comme en amour, la vie des cabinets est ainsi faite. Il y a des personnes qui partent en faisant du bruit et d’autres qui restent en silence et d’autres qui reviennent en silence », a commenté Prisca Thevenot, interrogée sur ces démissions en série lors du compte rendu du Conseil des ministres.
Ciao les têtes pensantes
«Ã‚ Ce qui m’importe et ce qui m’intéresse aujourd’hui », « c’est de pouvoir expliquer, porter l’action résolument engagée par le président de la République », a-t-elle ajouté, sans donner les raisons de ces départs. « Je continuerai àle faire avec une équipe déterminée », a-t-elle assuré.
Son entourage a confirmé le départ du directeur de cabinet, de son adjointe et de la cheffe de cabinet. La nouvelle directrice de cabinet sera Matylda Brzezinska, une ancienne conseillère en communication à Matignon lorsque Elisabeth Borne était Première ministre.
Un couac peut en cacher un autre
Le 3 avril, en compte rendu du Conseil des ministres, Prisca Thevenot a semé la confusion sur la menace d’attentats en annonçant qu’une « tentative de passage à l’acte » avait été déjouée durant le week-end de Pâques, avant de devoir corriger ses propres déclarations moins d’une heure plus tard.
Le 2 avril, Alexis Bétemps, le conseiller chargé de rédiger les discours de la porte-parole, avait déjà démissionné juste avant la publication d’une enquête de Mediapart faisant état notamment de son « attirance » pour les idées de l’essayiste d’extrême droite Alain Soral.
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