Lai Ching-te, le nouveau président taïwanais, le 25 avril à Taipei.
Vingt-deux avions chinois ont été détectés autour de Taïwan, a annoncé le ministre taïwanais de la Défense. Une démonstration de force de la part de Pékin qui revendique l’île.
Le ministère taïwanais de la Défense a déclaré samedi avoir détecté 22 avions chinois autour de l’île en moins de trois heures, rapporte l’AFP.
«Â Nous avons détecté des activités de 22 avions de l’APL (armée chinoise, N.D.L.R.) […] depuis 9 h 30 (3 h 30, heure de Paris) », a déclaré le ministère dans un communiqué publié à 12 h 10 samedi.
«Â Douze appareils ont franchi la ligne médiane et sont entrés dans la zone d’identification de la défense aérienne du nord et du centre de Taïwan », a-t-elle ajouté, précisant que les avions de guerre et les drones avaient rejoint les navires de la marine chinoise dans le cadre d’une « patrouille de combat conjointe ».
Des tensions accrues
Ces sorties interviennent moins d’un mois avant l’investiture, le 20 mai, du nouveau président taïwanais Lai Ching-te, que la Chine considère comme un dangereux séparatiste.
La ligne médiane coupe en deux le détroit de Taïwan, une étroite voie maritime de 180 kilomètres séparant l’île de la Chine continentale.
Pékin, qui ne reconnaît pas cette ligne, revendique Taïwan comme faisant partie de son territoire et n’a jamais renoncé à recourir à la force pour placer l’île sous son contrôle.
Sous l’administration de la présidente taïwanaise Tsai Ing-wen, les tensions entre Pékin et Taipei se sont accrues, car elle et son gouvernement refusent toute prétention chinoise sur l’île.
Démonstration de puissance militaire
Son adjoint, le vice-président Lai, a remporté les élections présidentielles de janvier malgré les avertissements de Pékin selon lesquels il provoquerait « la guerre et le déclin » de Taïwan.
La démonstration de puissance militaire de samedi survient alors que les États-Unis et les Philippines mènent des exercices militaires conjoints, notamment à proximité des points chauds potentiels de la mer de Chine méridionale et de l’île de Taïwan.
Les exercices conjoints comprennent une simulation de reprise d’îles occupées par l’ennemi dans des zones faisant face à Taïwan.
«Ã‚ Attiser la confrontation militaire »
Pékin revendique la mer de Chine méridionale dans sa quasi-totalité, en dépit d’une décision internationale selon laquelle cette revendication ne repose sur aucune base juridique.
De récents affrontements entre des navires chinois et philippins ont ravivé les craintes d’un conflit plus large. Le ministère chinois des Affaires étrangères a accusé les États-Unis d’« attiser la confrontation militaire ».
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