Le film «Rebel Moon 2 : L’entailleuse» avec toujours en vedette Sofia Boutella, est disponible dès ce vendredi 19 avril sur Netflix. Clay Enos/Netflix
Après avoir défait l’amiral Noble à la fin du premier « Rebel Moon », Kara et ses compagnons sont revenus au village de Veldt. La jeune femme, autrefois soldate et obéissant au même maître que Noble – le régent Balisarius, à la tête du Monde-Mère, un empire galactique totalitaire -, a recruté à travers le cosmos une petite troupe afin de protéger le bourg, que les militaires voulaient piller. Mais contre toute attente, Noble a survécu, et il veut désormais se venger…
Sorti juste avant Noël 2023 sur Netflix, le premier volet de « Rebel Moon » s’était révélé un étonnant croisement entre la saga Star Wars et « Les 7 Mercenaires ». On y croisait pêle-mêle des vaisseaux spatiaux, des extraterrestres, des gladiateurs, des méchants à l’allure de nazis, un empire galactique, et même une bestiole volante qu’on aurait cru échappée d’un « Avatar »…
Un vaste fourre-tout pour une histoire finalement assez basique, mais que le réalisateur Zack Snyder, adepte des grands formats, a scindé en deux volets, dont le second est disponible à partir de ce vendredi 19 avril.
On retrouve tous les héros et leurs adversaires du premier volet
Si vous aviez aimé le premier, vous ne serez pas surpris par cette suite, où l’on retrouve tous les héros et leurs adversaires, même si Djimon Hounsou y gagne un peu d’ampleur, tandis qu’Ed Skrein bénéficie de moins de temps de présence. Le scénario reste cependant d’une naïveté touchante, Snyder abusant des saynètes pastorales, des discours d’avant bataille et des cris de victoire. Une princesse apparaît même, dont l’utilité ne paraît pas flagrante jusqu’à ce que la conclusion du film ne vienne démentir ce diagnostic.
Mais le plus étonnant, ce sont ces éléments rétro-futuristes introduits au fil de l’intrigue, les villageois se défendant par exemple aussi bien avec des armes high-tech que des pétoires à un coup, les navettes militaires ont l’air de tourner au fuel vu les fumées noires qu’elles laissent échapper, le summum étant atteint lors d’une séquence au sein des entrailles du vaisseau spatial des méchants : dans la salle des machines, on y voit des hommes pelleter du charbon pour alimenter les réacteurs !
Trêve de rigolade, et pour peu qu’on accepte de se laisser porter par l’action, qui s’emballe une fois passée la première moitié du film, le spectacle s’avère agréable, avec son compte de morts valeureuses, d’explosions et d’effets spéciaux qui en mettent plein la vue. Et pour ceux qui trouveraient que tout ça reste quand même un peu mou, Zack Snyder a annoncé, avant même la sortie de son dernier opus, qu’il travaillait déjà sur des versions longues des deux « Rebel Moon », avec plus de violence et de sexe !
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