Stade Rennais. Coach, directeur sportif, projets structurels... Demain se prépare dès aujourd’hui

Florian Maurice, parti pour rester, comme Julien Stéphan.

La première semaine de trêve internationale va marquer une pause avant que les affaires ne reprennent : gestion sportive du sprint final, mais aussi préparation de la saison prochaine qui va s’accélérer autour du directeur sportif Florian Maurice, dont un départ n’est en l’état pas à l’ordre du jour. Les discussions autour de la prolongation du coach Julien Stéphan pourraient être finalisées d’ici le déplacement à Strasbourg le 31 mars.

Après un marathon de 15 matches en deux mois et demi, les joueurs et le staff sont en repos jusqu’à dimanche 24 mars, une rareté à ce stade de la saison.

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Puis, les affaires vont reprendre. En parallèle de la gestion sportive du sprint final, le club va aussi accélérer la préparation de la suite de son projet, avec un plan A (avec Coupe d’Europe) et un plan B (sans Coupe d’Europe, ce qui changerait le budget) qu’il va dessiner. En foot, impossible d’attendre le dénouement de la compétition mi-mai pour lancer les grandes manœuvres.

C’est la mission du trio Olivier Cloarec – Florian Maurice – Julien Stéphan, qui sauf gros retournement de situation, devrait rester en place au-delà de la saison.

Cloarec, qui a la confiance de l’actionnaire, compte sur Florian Maurice, avec lequel il est très proche. Et en l’état, Maurice n’a pas fait part à ses patrons de sa volonté de partir.

Fonctionner à trois, après avoir tiré les leçons du passé

Le directeur sportif avait été à deux doigts de le faire, après le départ de Genesio et la nomination de Stéphan, qu’il n’avait pas choisi. Son nom a vaguement circulé du côté de l’AS Roma, mais à ce stade, il n’y a pas d’offre ferme d’une écurie plus huppée que Rennes. Maurice, décrit en interne comme toujours extrêmement impliqué dans toutes ses missions, ne donne aucun signe de démotivation ou de lassitude.

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Avec Stéphan, la relation est professionnelle. Depuis novembre, l’attelage a trouvé un équilibre de fonctionnement, en bonne intelligence, malgré quelques soubresauts au mercato d’hiver et certaines divergences de points de vue.

Pour le trio, l’enjeu de réussite à moyen terme serait bien évidemment d’adopter et de défendre une vision stratégique commune, après avoir tiré les leçons du passé et des erreurs qui ont pu être commises l’été dernier. De sa première vie rennaise, Julien Stéphan en a retenu quelques-unes aussi : il a évolué dans son modus operandi, se mêle moins des dossiers qui ne sont pas de sa compétence directe d’entraîneur.

Par ses résultats, il a gagné le droit de voir son aventure continuer. Les discussions sur sa prolongation de contrat de deux ou trois saisons, en très bonne voie, vont reprendre dès la semaine prochaine. Pour se finaliser avant le déplacement du 31 mars à Strasbourg ?

La Piv2, nouveau stade : le calendrier va s’accélérer aussi

Au Stade Rennais, les dossiers structurels sont aussi au-dessus de la pile. Démarrés l’été dernier pour un investissement (à la charge du club et de son propriétaire) estimé à 40 millions d’euros, les travaux d’agrandissement du centre d’entraînement à la Piverdière avancent rapidement, et les pros seront les premiers à en profiter : leurs nouveaux bâtiments seront prêts en janvier 2025.

La direction travaille aussi activement sur son projet de nouveau stade de 40 à 45 000 places, ardemment soutenu par l’actionnaire et imaginé sur le terrain de l’ancienne usine Barre-Thomas, avant de le soumettre en mairie.

Dans ce dossier éminemment politique, la municipalité est plutôt favorable à un agrandissement du Roazhon Park et a commandé une étude de faisabilité. Au club, on reste circonspect sur cette option, ses coûts, la durée des travaux nécessaires, qui limiteraient aussi la capacité actuelle des tribunes et impacteraient le fonctionnement de l’organisation des matches.