« Soutien àNicolas » : une cagnotte pour le responsable de Geox menacé de mort recueille plus de 50 000 euros
En juin dernier, il avait déjà instigué une cagnotte en soutien à la famille du policier auteur du coup de feu mortel sur Nahel. Quelques mois plus tard, Jean Messiha récidive. Le controversé polémiste d’extrême droite et ancien porte-parole d’Éric Zemmour déjà condamné pour « injure publique », Jean Messiha a récemment lancé une cagnotte pour soutenir le gérant d’une boutique Geox menacé de mort après avoir refusé une intérimaire revêtant le hijab (voile islamique) à Strasbourg (Bas-Rhin).
Au total, plus de 51 000 euros de dons étaient récoltés sur la plateforme Gofundme, mardi midi, quatre jours après son ouverture. L’initiative invite à « aider financièrement Nicolas qui est empêché de travailler et qui devra probablement faire face à des procédures judiciaires coûteuses ». À l’été 2023, Jean Messiha, connu pour ses prises de position anti-immigration, avait réussi à glaner 1,6 million d’euros pour le policier mis en examen pour meurtre. La famille de l’adolescent Nahel avait porté plainte pour « escroquerie en bande organisée ».
Une plainte déposée « diffamation » et « injure publique »
Cette fois-ci, l’affaire concerne un commerçant strasbourgeois ciblé par des menaces de mort après la publication d’une vidéo sur le réseau social TikTok dans laquelle il demande à une intérimaire de quitter sa boutique en raison de son voile. Vue par des millions de personnes, la séquence a entraîné une litanie de commentaires haineux, dont certaines menaces de mort.
Des messages de soutien ont également été apportés à l’homme. Selon Libération, le gérant a fait valoir un arrêt de travail. Il a déposé une plainte pour « diffamation », « injure publique » et « appels téléphoniques malveillants ». Une enquête a été ouverte dans la foulée.
À lire aussi Strasbourg : le gérant d’une boutique Geox menacé de mort pour avoir refusé une intérimaire voilée
Dans le droit, une entreprise peut interdire le voile sous conditions. Elle doit ainsi rédiger un « principe de neutralité » dans son règlement intérieur, précisait la loi El Khomri en 2016. Ainsi, il est possible de refuser l’accès au lieu de travail à une personne revêtant un voile si « l’exercice des autres libertés et droits fondamentaux » sont respectés. L’interdiction doit honorer la condition du « bon fonctionnement de l’entreprise » et de sa « proportionnalité ». En outre, l’entreprise est contrainte d’avertir ses salariés de son réglement.
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