Législatives aux Pays-Bas : le parti d’extrême-droite de Geert Wilders arrive en tête
Un séisme politique d’envergure se profile aux Pays-Bas avec la victoire probable du parti d’extrême droite, le PVV, dirigé par Geert Wilders, lors des élections législatives du mercredi 22 novembre. Selon les premières estimations données mercredi soir par Ipsos et citées par France 24, le Parti pour la liberté (PVV) de Geert Wilders, 60 ans, arrive largement en tête avec 35 des 150 sièges de la chambre basse du Parlement néerlandais, loin devant l’alliance des travaillistes et écologistes de gauche (PvdA-GL) qui est créditée de 26 sièges. Cette montée en puissance d’un parti anti-immigration suscite une certaine appréhension à Bruxelles.
Si les résultats définitifs confirment la victoire de Geert Wilders et de son parti, cela représenterait un brusque virage à droite pour les Pays-Bas. Le PVV a d’ailleurs promis de tenir un référendum sur l’adhésion du pays à l’Union européenne, une perspective qui inquiète les autres partis européens. « Ce n’est peut-être pas ce que recherchent d’autres partis en Europe ou dans d’autres pays, mais bon, c’est ça la démocratie » a déclaré Geert Wilders au sortir des urnes.
À lire aussi En Pologne, des élections et une sale ambiance
Dans un message publié sur X, la présidente du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, a félicité jeudi Geert Wilders. « Félicitations à @geertwilderspvv et au PVV pour leur performance spectaculaire aux législatives qui confirme l’attachement croissant à la défense des identités nationales. C’est parce qu’il est des peuples qui refusent de voir s’éteindre le flambeau national que l’espoir du changement reste vif en Europe », a-t-elle écrit.
Le PVV pourra-t-il former une coalition ?
La rhétorique anti-immigration et les mesures proposées par Geert Wilders, telles que la fermeture des frontières et l’expulsion des immigrés illégaux, ont visiblement trouvé un écho auprès des électeurs néerlandais. Cependant, malgré la potentielle victoire électorale du PVV, la formation d’une coalition gouvernementale pourrait s’avérer compliquée. Si dans un premier temps, les trois autres principaux partis avaient exprimé leur refus de coopérer avec le PVV, plusieurs chefs de parti ont envoyé un message d’ouverture après l’annonce des résultats, indique Le Figaro. Il reste donc à voir si Geert Wilders pourra trouver les partenaires nécessaires pour gouverner et appliquer son programme politique. Les négociations pour former un nouveau gouvernement pourraient prendre plusieurs mois.
News Related-
Foot: Cristiano Ronaldo la joue fair-play en Ligue des champions asiatique
-
A Panmunjom, des soldats nord-coréens munis d'un pistolet après l'annulation de l'accord militaire intercoréen
-
Assurance chômage: les partenaires sociaux ont six mois pour renégocier, notamment sur les seniors
-
«Je ne regardais les réseaux sociaux que 15 minutes par jour»: la méthode d’Ulysse, major à HEC
-
Décarbonation, souveraineté, compétitivité... Macron attendu aux assises de l'économie de la mer à Nantes
-
Sam Bennett, un sprinteur à relancer pour Decathlon-AG2R La Mondiale
-
Burkina Faso: une attaque terroriste d'ampleur vise la ville de Djibo, dans le Sahel
-
VIDÉO. Fair-play, Cristiano Ronaldo obtient un penalty avec Al-Nassr et le fait annuler
-
EXCLU EUROPE 1 - Vieillir à domicile, un luxe de plus en plus coûteux
-
Guerre en Ukraine : quel est le rapport de force avant l’hiver ?
-
Pollution : Pourquoi la qualité de l’air n’est-elle jamais « bonne » en Bretagne ?
-
Ligue des champions. Le PSG qualifié pour les huitièmes de finale de C1 si…
-
Les trois meilleurs sacs banane en 2023
-
Assurance chômage : comment l’État met la pression sur les partenaires sociaux