Le Crédit mutuel vous aide à épargner pour des associations

Les intérêts générés par un placement sur un livret d’épargne pour les autres au Crédit mutuel peut par exemple profiter à la Fondation contre le cancer, l’Unicef ou encore à la fondation Abbé-Pierre. LP/Aleister Denni

Épargner pour la bonne cause, ça vous tente ? Si vous n’avez jamais essayé, le Crédit mutuel veut vous mettre le pied à l’étrier en cette nouvelle année. Le groupe bancaire booste en effet la rémunération de son livret d’épargne pour les autres (LEA) de 0,7 % à 3,5 % brut jusqu’à 20 000 euros — au-delà, la rémunération retombe à 0,7 %.

« Nous avons l’ambition de favoriser la distribution de cinq millions d’euros de dons aux associations, explique Daniel Baal, directeur général du Crédit mutuel-Alliance fédérale et président du CIC. C’est un engagement que l’on prend dans le cadre du dividende sociétal, un mécanisme qui permet de reverser 15 % du résultat net du groupe dans le mécénat, des investissements durables… »

Ce rendement de 3,5 % brut fait du LEA (il y en a 8 500 ouverts au total) le livret solidaire le mieux rémunéré du marché. Notamment devant ceux de la Maif, dont le rendement est à 2 % jusqu’à 5 000 euros (0,65 % au-delà) et du Crédit coopératif, rémunéré à 1,2 % jusqu’à 15 300 euros (0,2 % au-delà).

Une trentaine d’associations partenaires

Il est possible de verser 50 %, 75 % ou même 100 % de ses intérêts aux associations choisies parmi celles sélectionnées par les deux enseignes du groupe. Elles sont au nombre de 22 si votre livret est ouvert auprès du Crédit mutuel (Unicef, banques alimentaires, Ligue contre le cancer…) et 8 si vous êtes au CIC (Fondation Abbé Pierre, Habitat humanisme…). « Le versement des intérêts aux associations sélectionnées se fait de manière automatique selon le pourcentage choisi et l’association produit le reçu fiscal pour l’épargnant », détaille Daniel Baal.

Car « si votre épargne devient solidaire et vous permet de soutenir une bonne cause », elle vous donne aussi le droit à une réduction d’impôt. De 66 % du montant versé dans la limite de 20 % du revenu imposable, voire de 75 % dans la limite de 1 000 euros s’il s’agit d’un organisme sans but lucratif fournissant des repas ou des soins à des personnes en difficulté ou contribuant à favoriser leur logement.

Par exemple, un épargnant avec 5 700 euros au 1er janvier sur son livret d’épargne pour les autres percevra 200 euros d’intérêts bruts au 31 décembre. S’il décide de reverser 50 % à une association reconnue d’utilité publique, l’organisme recevra 73,69 euros net. Tout comme le titulaire du livret qui bénéficiera en complément de 55 euros de réduction d’impôt. Soit un gain total d’environ 129 euros. Faire fructifier ses économies et être généreux n’est pas incompatible.