Moscou a assuré ne pas connaître dans l’immédiat la cause de la mort. (Illustration) Sputnik/Mikhail Tereshchenko/Reuters
Pour l’heure, Moscou se défausse de toute responsabilités. Le Kremlin a assuré vendredi que les accusations et critiques occidentales envers Moscou après la mort en prison du principal opposant russe Alexeï Navalny étaient « absolument inacceptables », tout en assurant ne pas savoir dans l’immédiat la cause du décès.
« Il n’y a aucune information sur la cause du décès et pourtant de telles déclarations se succèdent (…) Nous considérons que de telles déclarations sont absolument inacceptables », a déclaré Dmitri Peskov, le porte-parole de Vladimir Poutine, cité par les agences de presse russes.
L’opposant numéro un au Kremlin est mort, selon les autorités, dans sa prison de l’Arctique, un décès qui intervient à un mois de la présidentielle qui doit encore une fois cimenter le pouvoir de Vladimir Poutine. Sa disparition à 47 ans après trois années de détention et un empoisonnement dont il accusait le pouvoir prive une opposition déjà exsangue de sa figure de proue, les autorités russes ayant orchestré une répression sans merci de tous ses détracteurs, en particulier depuis le début de l’assaut contre l’Ukraine il y a deux ans.
Indignation en Occident
L’annonce de son décès a suscité l’indignation en Occident, l’UE pointant la seule responsabilité du « régime russe » et certains pays évoquant un crime de Vladimir Poutine. L’UE tient « le régime russe » pour « seul responsable de la mort tragique » d’Alexeï Navalny, a déclaré le président du Conseil européen Charles Michel.
La Russie « doit répondre à de sérieuses questions » concernant la mort de l’opposant politique, a déclaré le secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, en marge de la Conférence sur la sécurité à Munich en Allemagne. Pour le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken, la Russie est responsable » de la situation ayant mené à la mort d’Alexeï Navalny, qui souligne « la faiblesse et la corruption » du système de Vladimir Poutine.
Le Haut Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme s’est dit « indigné » par la mort d’Alexeï Navalny et a appelé à la « fin des persécutions » en Russie. Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a qualifié de « monstre » Vladimir Poutine, qui « réprimera quiconque se bat pour la liberté du peuple russe ».
« Dans la Russie d’aujourd’hui, on met les esprits libres au goulag et on les y condamne àla mort », a dénoncé le président français Emmanuel Macron sur X, en exprimant « colère et indignation ».
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