Erwan, 18 ans, a disparu dans la nuit du 10 au 11 février, à la sortie d’une boîte de nuit, dans les Deux-Sèvres. Une semaine après, sa famille veut “garder espoir”, mais confie se sentir “désemparée”.
Une semaine d’angoisse. Sept jours après la disparition d’Erwan, 18 ans, lors d’une sortie en boîte de nuit à Moncoutant-sur-Sèvre, dans les Deux-Sèvres, sa belle-mère confie à BFMTV ce dimanche 18 février se sentir “désemparée”, alors qu’aucune piste probable n’a été établie.
Erwan, disparu le 11 février 2024, dans les Deux-Sèvres
“On est désemparés, démunis”, lâche Karine.
“On n’a pas de piste, on n’a aucun élément qui peut nous permettre de nous donner une orientation ou de privilégier une piste plutôt qu’une autre, donc c’est très difficile”, confie celle qui l’élève depuis qu’il a 3 ans, avant d’ajouter: “une semaine, c’est très long”.
Originaire de Saurais, dans les Deux-Sèvres, Erwan n’a plus donné signe de vie depuis sa sortie de boîte de nuit dans la nuit du 10 au 11 février. Un vaste dispositif de recherches a été déployé dès le 11 février.
“Extrêmement inquiets”
“L’état d’esprit, c’est de toujours garder espoir, de garder l’idée qu’on va le retrouver et vite. Néanmoins, c’est vrai que l’angoisse est prégnante, on est extrêmement inquiets”, reconnaît-elle.
Selon Karine, le jeune homme n’aurait eu “absolument” aucune raison de fuguer. “C’est un adolescent qui vit une vie de jeune extrêmement lisse, classique”, estime-t-elle.
“Ses études se passaient plutôt bien, il aime ce qu’il fait”, dit sa belle-mère, qui l’a en partie élevé, assurant qu’il n’était pas non plus en “conflit” avec famille.
“On n’a aucun élément qui peut nous laisser penser à la piste de la disparition volontaire”, martèle-t-elle.
Une plainte déposée
Concernant la plainte déposée par la famille d’Erwan contre la discothèque La Morinière, dans les Deux-Sèvres, où il a passé une partie de la nuit du 10 au 11 février, avant de disparaître, Karine explique ne pas vouloir “jeter la pierre” à l’établissement.
“La plainte a été déposée d’abord pour donner une orientation différente à l’enquête”, assure-t-elle, disant se situer “plus dans une démarche de procédure judiciaire”.
“L’idée n’est pas d’incriminer l’établissement, loin de là. On sait toute la difficulté de gérer ce genre d’établissement dans ce genre de situation”, dit-elle.
Elle précise pour autant que “sur certains éléments, il y a peut-être des choses qui auraient pu être faites ou ne pas être faites, quand on connaît la situation géographique de l’établissement et qu’on met un jeune dehors et qu’il est censément alcoolisé”. “Pour nous, il y avait une mise en danger” sur ce point, estime Karine.
Elle précise au passage que si “Erwan avait bu, néanmoins, il n’était pas ivre mort, ça a été vérifié et établi”, coupant court à certaines rumeurs.
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