"Si je puis me permettre…" : Renaud Capuçon tacle France Télévisions en pleine interview sur France 2 ! (VIDEO)

“Si je puis me permettre…” : Renaud Capuçon tacle France Télévisions en pleine interview sur France 2 ! (VIDEO)

Invité dans Télématin sur France 2 de samedi 27 avril, Renaud Capuçon a pu revoir ses débuts à la télévision dans une émission de Jacques Martin. Le violoniste a profité de cette séquence pour critiquer France Télévisions.

Violoniste reconnu à l’international, chef d’orchestre Chambre de Lausanne, et aussi producteur de jeunes talents avec son label “Beau Soir Production”, Renaud Capuçon brille de ses nombreuses facettes. Depuis des années, il écume les plateaux de télévision afin de parler de son art avec passion et pédagogie. Mais se souvenait-il que son charisme n’était peut-être pas si inné que ça ? Alors qu’il était l’invité de Télématin samedi 27 avril sur France 2, Adrien Rohard, qui l’interviewait, lui a rafraîchi la mémoire. En réponse, celui qui a récemment sorti son album Les choses de la vie a lancé une petite pique à la chaîne.

Renaud Capuçon se remémore le passé béni sur France 2

La vidéo d’archive date du 26 mai 1991. Renaud Capuçon a alors 15 ans. Il donne son tout premier concert de violon devant un public dans une émission bien connue : L’École des fans, présentée par Jacques Martin. À la vue des images, on peut constater que l’adolescence a été un âge ingrat pour tout le monde, y compris pour le violoniste, qui arborait des lunettes à grosses montures et un brushing. En plateau, il a justifié ce look surprenant par le fait que c’était “la mode” de l’époque. Une époque où il était déjà au conservatoire, s’entraînant jour et nuit pour devenir le musicien accompli qu’il est aujourd’hui. “J’étais très jeune, je m’en rends compte !”, a constaté le compagnon de Laurence Ferrari.

Le violoniste fait part d’une suggestion dans Télématin : “France 2 pourrait…”

Plus sérieusement, il en a dit plus sur le contexte de cette archive. “Pour parler de Jacques Martin, c’était une époque assez bénie de la télévision pour la musique. Il ne faut pas oublier qu’il faisait, avec Jacques Chancel, et bien d’autres, beaucoup pour la musique classique”, a soutenu le violoniste. Cette réflexion a amené un autre constat plus nuageux : celui selon lequel le service public ne laisse plus autant de place qu’avant au 4e art. “Si je puis me permettre, je trouve que la place de la musique classique sur France Télévisions pourrait être un peu plus présente”, a-t-il fait taclé en toute honnêteté. Le message sera-t-il entendu ? “Il est passé, en tout cas !”, a relevé Maya Lauqué.

Article écrit avec la collaboration de 6Medias

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