Des terrains à 65 euros le mètre carré à acquérir en Bretagne.
La commune de Kerbors (Côtes-d’Armor), en perte de vitesse, veut attirer des familles. Mais les investissements pour résidences secondaires ou locations sont proscrits.
Kerbors, 300 habitants, et une «population vieillissante», des mots de son maire. Pour faire face à ce constat implacable, l’édile du petit village des Côtes-d’Armor a décidé de lancer un chantier pour attirer des habitants, et pourquoi pas des jeunes, raconte Le Figaro. Pour cela, la commune a décidé d’utiliser des terrains communaux, un lotissement, des terrains agricoles et la grande cour d’un ancien couvent racheté, pour proposer des terrains à la vente à un tarif très abordable : 65 euros le mètre carré. Déjà arboré, le terrain dispose donc de quelques atouts en plus de son prix.
Au total, ce sont donc six lots qui sont à vendre, entre 500 et 700 m², soit un investissement pour le futur acquéreur compris entre 32 500 et 45 500 euros. «Notre vocation unique, c’est de donner les moyens à des personnes de pouvoir habiter dans notre commune», explique le maire, Gildas Le Béver, au Figaro. Il y a cependant une condition pour bénéficier de ces tarifs préférentiels : y habiter à l’année. Ce peut être l’acquéreur du terrain qui vivra dans sa future maison ou un «investisseur qui s’engage à louer à l’année», ajoute l’édile.
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Un cadre «particulier, sauvage, mais isolé»
Le maire, qui veut attirer du monde et revitaliser sa commune, proscrit donc les investissements pour des locations Airbnb par la suite ou des résidences secondaires. En revanche, il n’y aura pas de critères de priorisation dans le choix des dossiers : primo-accédant ou autres acquéreurs seront jugés sur un pied d’égalité. Le tarif du mètre carré, plutôt bas, interroge aussi, mais le maire le justifie par deux éléments. D’abord, la commune n’avait pas d’exemple auquel se référer, et, surtout, Kerbors se situe «sur un pôle qui est une presqu’île, qui [nous] isole». Une rivière au milieu de la commune qui apporte un côté «particulier, sauvage, mais isolé», ajoute le maire auprès de nos confrères.
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Gildas Le Béver alerte déjà ceux qui tenteraient quand même d’investir pour une résidence secondaire ou une location : Kerbors figure dans le décret «modifiant la liste des communes pouvant majorer la taxe d’habitation sur les résidences secondaires». Et une majoration de 40 % a été instaurée. Dans l’ancien couvent, des logements sociaux vont aussi être créés. À ce jour, une trentaine de personnes se sont déjà manifestées.
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